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futur - Page 43

  • Le travail ou la vie...

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    Lorsqu’on écoute le MEDEF, Nicolas Bouzou ou BFM Business, on en arrive à la conclusion que le seul endroit où l’on ne risque pas d’attraper le COVID c’est au travail. Si vous vous contentez de travailler et de rentrer chez vous sans voir personne alors vous n’avez aucun risque. Par contre, si vous êtes inactif, chômeur ou Rsistes ou retraités, alors vous êtes plus que mal…

    Vous remarquez que dans ce raisonnement, on oublie les moyens de transport pour se rendre au travail mais peu importe. Bref, métro, boulot, dodo, plus aucun contact extérieur. L’État mondialisé sera donc sous peu un hôpital psychiatrique sur toute la surface de la planète. Un peuplement de malades garantit la paix sociale. L’immense majorité lobotomisée dès sa naissance jouira de ce bonheur ouaté. Les résistants seront soignés à coups d’amendes. L’euthanasie économique des inactifs sera généralisée par l’État hygiénique et soi-disant écologique. Seule bonne nouvelle, les séniors qui s’obstinent à rester vivants en consommant masse de médicaments pour voir leurs petites enfants, deviendront des passagers en partance de leur lassitude de vivre. La réforme des retraites est commencée. Dans le même temps, entre COVID et terrorisme, blouses blanches et bleues confondues au service de la puissance publique sont saisies d'effroi. Quand, après avoir si bien anticipé les désirs de leurs employeurs et travaillé avec ardeur, elle sont sont épurées à leur tour. Malheureuses bêtes de sommes, hagardes,  revenues à l'état de travailleurs ordinaires.Chômage précédant parfois une dépression et même nous le savons maintenant une décapitation.

    Education et Santé sont les deux budgets que l'on veut réduire au lieu de les revaloriser et tout cela parce que comme l'écrit Christopher Lash , les élites ne mettent plus leur enfants dans l'école publique (trop risqué) et ne se sont font plus soigner dans  les hôpitaux publics. Réveillons nous !!!!

     

     

     

  • Révélation : les pauvres épargnés par l'épargne !

    Pendant des mois, on a nous bassiné avec la fameuse épargne que les français avait mis de côté pendant le confinement. Le pouvoir exhortant les citoyens à se transformer en consommateurs. Je vous avais dit alors que ceux qui avaient épargnés étaient des CSP + ou des Upper class qui n'avaient pas besoin de consommer et que par conséquent l'argent épargné pendant le confinement ne reviendrait pas de si tôt dans la circulation. Le discours ambiant "tous les français ont épargné m'était insoutenable. Il me suffisait de regarder autour de moi mais visiblement les anésthésites réanimateurs de l'information ne fréquente plus le peuple (waaa c'est sale !). Malheureusement pour eux les chiffres viennent de tomber.

    La dernière note du Conseil d’analyse économique est très claire sur le sujet (http://www.cae-eco.fr/dynamiques-de-consommation-dans-la-crise-les-enseignements-en-temps-reel-des-donnees-bancaires), et apporte des éléments de réponse. Effectuée par huit économistes, parmi lesquels John Galbraith et Camille Landais (des économistes que j apprécie), l’étude note une forte concentration de l’épargne chez les personnes les plus aisées, à la suite d’une étude de 300 000 données bancaires.

    Les auteurs de l'étude estiment à 50 milliards d’euros le montant d'épargne supplémentaire accumulé par les Français par rapport à ce qu’ils auraient épargné en absence de crise. Cette somme est inégalement répartie entre les différents niveaux de revenus : "Sur ces 50 milliards, il y en a 32 épargné par les 20 % les plus riches, tandis que chez les plus modestes, on a assisté soit de la désépargne, soit à une absence totale d’épargne. Concernant les 10 % les plus aisés, l’épargne est très importante, autour de 6000 ou 7000 euros. Pendant le confinement, ces ménages n’ont pas pu consommer (et aller au restaurant, au cinéma ou en voyage). Ces dépenses non-effectuées ont donc été épargnées."

    Philippe Martin pointe en comparaison les conclusions très différentes observées sur les ménages les plus pauvres. "Les 10 % les plus modestes, non seulement n’ont pas pu épargner, mais se sont même endettés. Ils ont tiré sur leur compte d’épargne environ 300 euros sur la période étudiée.

     

     

     

  • Cocorico

    En attendant ce matin Alain Madelin parler de stagdéflation, j'ai ressenti un immense bonheur. Ce lui qu'on éprouve lorsqu'on a raison avant tout le monde. Le mot stagdéflation  n'était jamais utilisé, on parlait uniquement de stagflation chez les économistes traditionnels.

    Tout ceux qui suivent ce blog depuis 2007 le savent. J'ai commencé à en parler, tout en disant que nous allions nous diriger vers un destin semblable à celui qu'avait connu le Japon dans les années 1990. On me prenait pour un fou !

    Preuve de ce que je dis, si vous tapez le mot stagdéflation sur Google, j'arrive en deuxième position juste derrière Nouriel Roubini le Docteur Doom himself !!!

    https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&ei=YqyOX-znEJrlgwftvbiYCA&q=stagdeflation&oq=stagdeflation&gs_lcp=CgZwc3ktYWIQAzIHCAAQsQMQQzIECAAQQzIECAAQCjIECAAQCjIECAAQQzIECAAQCjIECAAQCjIECAAQCjIECAAQCjIECAAQCjoICAAQFhAKEB46BggAEBYQHjoCCAA6DggAEOoCELQCEJoBEOUCOgUIABCxAzoICAAQsQMQgwE6CAguELEDEIMBOgUILhCxAzoCCC46BwgAELEDEAo6CggAELEDEIMBEAo6BAguEApQ-EZYmnpgnn5oAXAAeAOAAagBiAH3E5IBBDE3LjmYAQCgAQGqAQdnd3Mtd2l6sAEGwAEB&sclient=psy-ab&ved=0ahUKEwjsoPqu7MLsAhWa8uAKHe0eDoMQ4dUDCAw&uact=5