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futur - Page 39

  • Société de consumation-La France orange psychiatrique

    covid,coronavirus,biopolitique,technopsychiatrie,biocapitalisme,capital fictif,evolution,revolution,futurPetit rappel sur mon métier :

    En tant que nécronomiste, je me consacre à étudier les dégâts de l’idéologie de l’économie sur les hommes et ses conséquences sociales ou mentales.

     

    LA RÉALITÉ DU PRÉSENT est faite, comme jamais elle ne le fut. Le quotidien voit son lot d’horreurs augmenter sans cesse, accompagnant une apocalypse rampante de l’économie. L’aliénation des esprits et les polluants se disputent la prédominance dans la dialectique de mort qui régit la vie d’une société divisée et gangrenée par le virus et la crise sociale. Bientôt, tout le monde consommera des drogues (antidépresseurs, anxiolytiques) ; qu’elles soient délivrées sur ordonnance ou vendues sous le manteau ne constitue plus qu’une distinction formelle. La thérapie des troubles de l’attention offre un autre exemple de la tendance coercitive à médicaliser l’angoisse et l’agitation généralisées qu’engendre une réalité toujours plus frustrante. L’ordre dominant fera, à l’évidence, tout son possible pour nier la réalité sociale. Sa technopsychiatrie considère la souffrance humaine comme étant de nature biologique et d’origine génétique. De nouvelles pathologies, résistantes à la médecine industrielle, se répandent à l’échelle planétaire, ainsi que le fondamentalisme religieux – symptôme de frustration et de profonde misère psychique.

     Le fossé entre riches et pauvres s’élargit, en particulier ici, en ce pays où les sans-abri comme les détenus se comptent par milliers. La colère monte et les mensonges de la propagande, qui assurent la survie du système, ne rencontrent plus la même crédulité. Ce monde où règne le faux ne trouve plus que l’adhésion qu’il mérite : la méfiance à l’égard des institutions est presque absolue. Mais la vie sociale semble gelée, et la souffrance des jeunes est sans doute la plus profonde. Le taux d’homicides chez les adolescents de quinze à dix-neuf ans a plus que doublé cette année. Le suicide est devenu la réaction que choisissent de plus en plus d’adolescents, qui n’envisagent pas de gaieté de cœur d’atteindre l’âge adulte dans un tel enfer.

    Dans le même temps la guerre biologique a lieu. Toutes les nations sont en guerre. Chacun s’efforçant de produire son vaccin pour assurer sa souveraineté économique.

    Dans ce contexte pré-insurrectionnel, la gouvernance algorithmique appliquant le diviser pour mieux régner n’a d’autre choix que transférer la responsabilité sur le citoyen qui n’aura jamais été aussi mal traité car il n’est plus représenté. Désormais, nous sommes responsables de notre santé et de celle des autres et nous sommes aussi responsables de la santé de notre économie qu’il va falloir reconstruire en travaillant plus pour consommer plus.

    À la scission marxienne entre l’homme et le citoyen succède ainsi celle entre la vie nue, porteuse ultime et opaque de la souveraineté, et les multiples formes de vie abstraitement recodifiées en entité juridico-médico-sociale : le vacciné, le non-vacciné. Plus de question de sexe, de races, de travailleur ou de d’assistés. Le chapeau suprême a été déployé. La démocratie représentative qui ne représentait plus grand monde laisse sa place à la non-relation promut par la distanciation sociale dont l’usage doit correspondre une politique non-représentative. C’est ce que nous vivons.

    Le vacciné a le droit de voter Macron, de travailler, d’aller au resto et au musée, de prendre l’avion. Quant à ceux qui ne veulent pas se faire vacciner, le discours ambiant est « qu’ils aillent vivre ailleurs… ». Discours autrefois réservé aux immigrés qui ne voulaient pas s’assimiler, maintenant valable pour les travailleurs délocalisés dans leur propre pays condamnés de fait à s’appauvrir sur le lieu même de leur richesse.

    Le consommateur ne doit et ne peut être contaminé. Suprême paradoxe quand on sait que l’on a tout fait pour le transformer en consommateur zombie.

    Le vaccin n’est pas obligatoire, même si scoop nécronomique, les passeports santé à puce ont été commandés, il y a plus de six mois !

    Ce que l’on attend du citoyen consommActeur, c’est son consentement libre et éclairé (Comment pourrions-nous être libres et éclairés en pareil contexte ou le vrai n’est plus qu’un moment du faux !).

    Il s’agit en fait de rationaliser une servitude libérale et une totale soumission librement consentie à participer à une logique consumériste individuellement assumée par l’intériorisation à l’intérieur du corps des normes capitalistes. Le capitalisme entre dans le corps humain pour lui permettre d’être plus performant pour produire mais aussi consommer. Ceux qui me suivent depuis longtemps savent que j’ai théorisé cela sous le nom du châtiment des neufs orifices. Vous serez punis par tous les orifices avec lesquels vous avez consommé. Il s’agit dans le pouvoir souverain biopolitique de soumettre. L’état d’exception, le couvre-feu ne sont que des outils. Quant à ceux qui ne veulent pas se soumettre, on les laissera toutefois participer à la reconstruction et au décollage de la bulle verte en les laissant manger dans des poubelles et en achetant de vêtements d’occasions. Ils préserveront par leur pauvreté et leur non productivité la planète et dont ils seront en final les plus ardents défenseurs. La productivité garantissant la croissance étant incompatible avec l’écologie.

     

     

     « Si l’exception est le dispositif original grâce auquel le droit se réfère à la vie et l’inclut en lui du fait même de sa propre suspension, une théorie de l’état d’exception est alors la condition préliminaire pour définir la relation qui lie et, en même temps, abandonne le vivant au droit »

    Giorgio Agamben

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  • Japonification, la consummation mondiale se porte bien

     Le châtiment des neuf orifices à la japonaise ( vous serez punis par tous les orifices avec lesquels vous avez consommé n'est pas loin...) si l'on en croit nos amis de Deflation.comme . Rejoignant par là ce que j'annonçais en 2010 interview sans filet Crise et Mutation. Necronomy Power....

    La troisième plus grande économie du monde continue de lutter contre les forces déflationnistes.

    En effet, les prix à la consommation de base du Japon ont chuté en novembre à leur rythme le plus rapide depuis une décennie.

    Voici un extrait d'un article de Reuters le 17 décembre:

    Les prix à la consommation de base [du Japon], qui excluent les coûts volatils des aliments frais, ont chuté de 0,9% en novembre par rapport à un an plus tôt.

    C'était le quatrième mois consécutif de chutes et le rythme de baisse le plus rapide d'une année sur l'autre depuis septembre 2010.

    Bien que la baisse ait été largement imputée à la campagne de rabais sur les voyages du gouvernement et à la faiblesse des prix de l'énergie, elle a souligné à quel point la demande intérieure était lente à contenir les prix et à freiner la reprise après une crise induite par une pandémie.

    "La résurgence des inflexions maintiendra les gens à la maison et une baisse prévue des paiements de primes d'hiver empêchera une reprise de la consommation", a déclaré [l'économiste en chef du Norinchukin Research Institute.

    "Les prix à la consommation continueront de baisser à l'approche de 2021."

    Tout cela se produit malgré les précédents efforts de relance de la Banque du Japon.

    raisons pour lesquelles les banques centrales du monde entier, y compris la Réserve fédérale américaine, seront impuissantes à arrêter la déflation:

    "Les prix à la consommation continueront de baisser à l'approche de 2021." Tout cela se produit malgré les précédents efforts de relance de la Banque du Japon.: La Fed a gonflé l'offre de dollars à un taux annuel stupéfiant de 36% de 2008 à 2014 ... Étant donné la connaissance du gonflement de la Fed, de nombreuses personnes s'attendraient à ce que les indices des prix à la production et à la consommation augmentent à un taux de 36% par an. Mais ... le taux de variation annuel de l'IPP est proche de zéro et l'IPC n'a augmenté qu'à un taux de 2%. Les économistes ont eu du mal à expliquer pourquoi les prix à la production et à la consommation ont été si faibles. La réponse courte est que la psychologie déflationniste tend à prendre le dessus, peu importe ce que fait la Fed. Les prêts de la banque centrale et les emprunts publics ne parviennent pas à générer de la croissance économique L'économie a été atone à la fois en dépit et en raison de l'inflation record des banques centrales et des dépenses record des gouvernements du monde entier. Une dette élevée entraîne une stagnation économique et finalement une déflation. Le Japon avait l'une des économies les plus fortes du monde entier, avec une croissance de 9% pendant 20 ans jusqu'en 1973, puis un taux assez élevé d'environ 4,5% jusqu'en 1994. À partir de là, il était en moyenne d'environ 1%. La raison pour laquelle le Japon est en difficulté a été exprimée dans un titre du 1er novembre 2012 de MarketWatch: «Le Japon est pire qu'un piège déflationniste». Mais ce n'est pas pire qu'un piège déflationniste. C'est juste un piège déflationniste. Voici ce que dit l'article: "Les décideurs politiques ont échoué de manière spectaculaire. Une déflation brutale persiste. Les responsables japonais ont tenté une relance monétaire, y compris des taux d'intérêt nuls et un assouplissement quantitatif." Cela vous semble-t-il familier? Et ici: "Les relances budgétaires passées ont fait monter la dette nationale à 200% du PIB." Cela vous semble-t-il familier aussi? Et enfin, "L'aspect le plus troublant du malaise japonais est peut-être psychologique." C'est la clé de tout.

    https://www.deflation.com/

  • Changement de paradigme

    chomage,rsa,assistanat,democraties de marché,futur,recession,depression,failliteMême la Money Power commence à se rendre compte

    L'ancien CFO de Goldman Sachs, Marty Chavez, pense que la redistribution des revenus via le revenu de base universel (UBI) est le seul moyen d'éviter la révolution alors que l'écart de richesse continue de croître.

    Comme l’indique l’écrivain Jeremy Seabrook spécialisé dans les questions sociales : « la culture du pauvre n’est pas différente de celle du riche, ils doivent partager le même monde, ce monde qui a été édifié pour le plus grand bénéfice de ceux qui ont de l’argent. La pauvreté est aggravée par la croissance économique, de même qu’elle est augmentée par la récession ». Et il est vrai que la récession signifie plus de pauvreté et moins de ressources ; mais, avec la croissance, le spectacle des biens de consommation devient encore plus envahissant, et le gouffre entre le désir et la réalité se creuse davantage encore.

    Dans les démocraties de Marché, le chômeur ou l’assisté sont donc à la fois des producteurs et des consommateurs inachevés. Ce qu’on leur reproche, c’est évidemment en premier de ne pas travailler ce qui sous-entend en réalité de ne pas dépenser assez en tant que consommateur. Salaud de pauvres ; Les crédits conso sont fait pour ça. Pendant toute la période du COVID nous n’avons pas cessé d’avoir des discours lénifiants sur la fantastique épargne des français avant que les chiffres viennent révéler ce qui était pourtant une évidence à savoir que cette épargne avait été réalisée par les catégories les plus aisées et que les plus défavorisés s’étaient endettés pour survivre. Cette simple démonstration prouve que le problème économique ne vient donc pas des pauvres mais des riches. Les pauvres vivent au-dessus de leurs moyens et les riches en dessous de leurs moyens. C’est pour cela je pense qu’il est temps de réhabiliter celui qu’on désignait jusqu’alors comme un assisté mais qui en fait se révèle un agent économique extrêmement  fiable. Cet agent économique est en fait un travailleur à domicile rémunéré pour consommer. Son rôle est primordial dans l’économie puis qu’il n’épargne pas et qu’il fait circuler l’argent.

    Car si l’on va au bout de la logique qui nous est proposée, Ne pas consommer est un acte de sabotage, un manque de civisme, celui qui s'abstient bafoue les droits de la marchandise, Celui qui épargne est un monstre d’égoïsme et à ce titre doit être sévèrement châtié autrement que par des taux négatifs.

    Merci donc à tous ceux que l’on stigmatise sous le nom d’assistés  et qui sont en fait des télétravailleurs de la consommation dont il faut saluer l’engagement citoyen.