Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

grand effondrement - Page 2

  • Poker d'Âmes

    collapsologie,grand effondrement,fiin euro,necronomie,fosse eurosceptique,futur,

    Tout était il donc permis ?

    Oui, l’année 2021 et celles qui allaient suivre allaient trembler sur leurs assises.

    Âge noir béni des muezzins, fosse eurosceptique que seuls les plus accomplis funambules franchiraient de bulles en bulles tandis que les collections automne hiver donneraient naissance au pardessus Emmaüs. Le vertige se porterait haut.

    S’il se donnait les moyens, JPC, insoucieux des usages jouerait les ténèbres pour restaurer la clarté comme il le faisait depuis 2005. C’est en fréquentant les abimes que l’on rencontre le ciel. Entouré de sa bande de nécronomistes, il initierait les milieux financiers au poker d’âmes, seul jeu autorisé par les théoriciens du Grand Effondrement.

  • La dette on peut s'y pendre pas s'y suspendre

     

    En avril 2020, l'Institute of International Finance, une association mondiale d'institutions financières, a intitulé une étude «Covid-19 allume le fusible». Le lobby des banques, inquiet des défauts de paiement, faisait référence au fusible de la bombe de la dette. Car dès avril, les dettes mondiales représentaient 322% du produit national mondial. Ils sont désormais susceptibles d'être passés à plus de 350%, ce qui est impossible à rembourser en termes réels. À titre de comparaison: lorsque la crise financière a éclaté en 2007, la dette s'élevait à environ 282% du PIB mondial, ce qui était déjà insoutenable à l'époque.

    Une étude publiée par le FMI en juin 2020 indique que l'augmentation la plus importante, la plus forte et la plus large de la dette dans les pays en développement et émergents au cours des 50 dernières années s'est produite au cours de la dernière décennie. Depuis 2010, leur niveau d'endettement par rapport au produit national a augmenté de 60 points de pourcentage pour atteindre 170% du PIB en 2019. Sans la Chine, ce ratio aurait augmenté de 20 points de pourcentage pour atteindre 108%. La proportion de la dette publique détenue par les investisseurs étrangers est passée à 43% et la proportion de la dette des entreprises empruntée en devises étrangères de 19% en 2010 à 26% du PIB en 2018. Dans les pays particulièrement pauvres, le niveau de la dette est passé de 47% en 2010 à 65% en 2019.

    Dans les entreprises manufacturières et de services des pays émergents (économies de marché émergentes, hors Chine), un cinquième de la dette est actuellement en devises. Comment ces dettes sont-elles censées être remboursées par les pays pauvres face à un effondrement de l'économie mondiale et une baisse du commerce mondial d'au moins 13%, alors que les devises sont beaucoup plus difficiles à obtenir par les exportations?

    En outre, plus de 20 billions de dollars de dettes et d'obligations arriveront à échéance d'ici la fin de 2020, ils doivent donc être soit remboursés, soit prolongés par de nouveaux emprunts, dont 4,3 billions de dollars dans les pays émergents (y compris la Chine). Sur ce total, 730 milliards de dollars (Chine comprise) sont en devises. À titre de comparaison: le PIB mondial, la puissance économique mondiale s'élevait à environ 86,6 billions de dollars en 2019.

    Ce sont des chiffres impressionnants. Par conséquent, en juillet 2020, le Wall Street Journal a écrit:

    "Le monde avance de plus en plus vite vers une bataille sur la dette des marchés émergents que peu de gens ont vue auparavant."

    Honnêtement les zamis, je sais pas comment ils ont fait pour ne pas la voir puisqu’après les subprimes, tout le monde s’est rué sur les marchés émergents qui devaient émerger pas être submergés. Il suffisait de regarder les transferts d’argent.

    De manière significative, le titre de l'article était «La prochaine crise économique de Covid: la dette des pays en développement». Au moins 12 marchés émergents connaissent actuellement de graves problèmes de remboursement ou en sont proches.

    Dès avril 2020, les 20 principales économies, le G 20, ont adopté un moratoire sur la dette pour plus de 70 (!) Pays en développement, ce qui signifie que les dettes n'ont plus à être remboursées. Ironiquement, l'Argentine est membre du club du G20. L'Argentine est insolvable depuis février 2020 et fait actuellement face à la neuvième faillite nationale. En avril 2020, 102 pays avaient déjà demandé des prêts d'urgence au FMI. Certains d'entre eux ne voulaient pas être nommés parce qu'ils craignaient de ne plus obtenir de prêts d'autres sources. 102 pays. C'est plus de la moitié des 194 pays du monde.

    Sur les marchés mondiaux de la dette, sur les marchés obligataires, une nouvelle crise de la dette des pays émergents semble se profiler. Même les grands pays émergents relativement forts économiquement comme la Turquie peuvent être confrontés à d'importants problèmes de dette extérieure et de change.

    La Turquie a actuellement environ 431 milliards de dollars de dette extérieure brute ou 256 milliards de dollars de dette extérieure nette. La livre turque se précipite d'un plus bas à l'autre. Si la Turquie devait entrer dans de graves problèmes d'endettement, cela pourrait peser lourdement sur certaines banques européennes. Cela ne s'applique pas uniquement à la Turquie. Si des turbulences émanent des marchés du crédit et des obligations des pays émergents, cela aura un impact négatif sur l'Europe et d'autres pays industrialisés et intensifiera la crise économique mondiale de Corona.

    Nous avons pu l'observer de manière impressionnante lors de la crise financière de 2007 à 2009: les paquets de dette titrisée sur l'immobilier américain ont déclenché la bombe de la dette en Europe. En fin de compte, les dettes et les problèmes de change des autres pays se propagent souvent aux principaux pays industrialisés, même si ce n'est pas avec la même force.

    Le chemin passe principalement par des crises monétaires, comme la crise financière asiatique de la fin des années 90. Le japon avec lequel je vous tanne, la japanification…

     En raison de dettes extérieures excessives et donc non remboursables, les monnaies de certains pays expirent, il y a des turbulences monétaires sur les marchés mondiaux et des distorsions des flux commerciaux, notamment: baisse des exportations et des importations. C'est exactement ce dont nous avons le moins besoin dans la situation économique mondiale instable actuelle.

    Les principaux moteurs de cette «plus forte augmentation de l'endettement des 50 dernières années» ont été essentiellement les taux d'intérêt extrêmement bas dans les pays industrialisés après la crise financière de 2007 à 2009. Cela a poussé de nombreux investisseurs à investir dans des titres à intérêt plus élevé. Le Wall Street Journal a écrit que les banques de Wall Street voyaient une opportunité d'ouvrir de nouveaux marchés avec des rendements plus élevés.

    Une belle opportunité en effet mais qui paye ?

  • Désinformation

     

    Hier je suis tombé par hasard sur LCI sur Pascal Perri le journaliste économique bouffon du néoliberalisme qui expliquait que Renault avait toutes ses chances face à Tesla.

    Petit rappel nécronomique

    Tesla dépasse les 234 milliards d'euros de valorisation. Un quintuplement en un an et demi. C'est plus que Toyota, Volkswagen, Daimler ensemble. PSA atteint 12,7 milliards et Renault se retrouve en queue de classement des capitalisations automobiles à 6,2 milliards à peine. Trois fois moins qu'en novembre 2018 avant l'arrestation de Carlos Ghosn !

     

    C’est la batterie qui détermine la performance première du véhicule, l’autonomie, et son prix. Mais aujourd’hui elles sont importées d’Asie. Certes, les producteurs asiatiques chercheront à localiser une part croissante de leur production en Europe, à la fois pour tisser des liens étroits avec les constructeurs locaux, rationaliser leur logistique et couper l’herbe sous le pied d’éventuels nouveaux concurrents européens. Mais ces implantations échapperont à la France. LG Chem a choisi la Pologne, Samsung SDI la Hongrie et CATL, l’Allemagne. Le Coréen SK Group, du fait de ses liens avec les constructeurs allemands, devrait faire un choix similaire. Enfin, l’éventuelle  « gigafactory » européenne de Tesla est attendue en Allemagne ou aux Pays-Bas. 

    Il ne faut pas se bercer d’illusions, la France est loin du compte pour devenir un champion de l’industrie verte. Une véritable stratégie industrielle de rattrapage et un engagement massif de l‘Etat sur des investissements de long terme sont indispensables pour faire de faire des industries écologiques une filière d’entrainement de l’économie française sans creuser le déficit commercial.