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lagarde - Page 3

  • La trouille

    Ce qui a été déclaré par le gouverneur de la Banque centrale néerlandaise et membre du conseil d’administration de la BCE, Klaas Knot, semble à tout le monde le signal classique de la fin de la récréation. nous devons conclure le programme d’achat d’obligations dès que possible... Une première hausse des taux est probable dès le troisième trimestre, probablement en octobre. En fait, la certification qu’après la succession d’erreurs commises dans la non-lutte contre l’inflation et en réitérant l’approche ouverte du Pepp, Christine Hagarde est aujourd’hui obligée de laisser flotter les faucons de la rigueur sur le ciel de Francfort meme si elle continue à prétendre que relever les taux ne permettra pas de combattre l'inflation. En fait elle est terrifiée...

    Va t'elle être sauvée par les tensions géopolitiques ?



  • le mot qui fait peur : tapering

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    Résumé nécro

    Pendant les crises financières de 2008 et de 2020 la Réserve fédérale américaine et d'autres banques centrales ont réduit les taux d'intérêt pour faire entrer davantage d'argent et de crédit dans le système.

    Abaisser les taux d'intérêt à zéro n'était pas suffisant. Elles se sont donc tournées vers l'achat d'actifs financiers (principalement leurs propres obligations souveraines) pour faire baisser les taux d'intérêt à long terme.

    Dame Christine a donc bien précisé que ce n'était pas un tapering ( processus par lequel une banque centrale réduit sa propriété d'actifs financier) mais un rééquilibrage. Pour inventer cela, elle nous a sort l'argument des deux caisses. Une caisse pour le covid où était stockées les dettes Covid et une autre caisse pour les dettes normales.


    Il semble maintenant que la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, veuille s'ériger en nouvelle Dame de fer,  Répondant à une question sur la décision de la BCE de réduire le montant d'obligations qu'elle achète dans le cadre de son programme d'achat d'actifs qui gonfle la monnaie (Pandemic Emergency Purchase Program, PEPP), elle a déclaré que les achats ne diminuait pas mais qu'il s'agissait d'une réequilibrage.

     Les banques centrales sont maintenant si pleinement engagées dans la vie sur leur propre planète omnipotente qu'elles pensent qu'elles peuvent faire une chose mais en même temps disent qu'elles ne le font pas. En clair, la BCE réduit clairement le montant des obligations qu'elle achète. Mais nous ne devons pas le considérer comme une réduction du programme, juste un recalibrage.

    Très bien, je comprends. Madame Lagarde veut que nous y voyions ce qui pourrait être, ou non, une réduction temporaire des achats d'obligations. Elle veut que le marché comprenne que la BCE pourrait facilement revenir à acheter plus d'obligations. C'est une indication aussi claire que possible que la BCE considère que l'impression monétaire est là pour rester. Après tout, c'est vraiment la seule chose qui reste dans son casier de politique monétaire.
    En 1980, l'inflation des prix à la consommation dans une grande partie de l'Europe était endémique et la Dame de fer originale était déterminée à la faire baisser. Quatre décennies plus tard, la nouvelle Dame de fer insiste sur son engagement envers l'inflation monétaire, car la plus grande crainte est désormais la déflation. 

  • Si j'étais complotiste (suite)

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    En complément de ma note du 31 mars et à l’excellent commentaire de Gabelle sur le triangle de Karpman, je vais vous parler du trilemme de Rodrik.

    Le livre le Grand Reset cite une étude réalisée par un économiste de Harvard, Dani Rodrik, qui, en 2010, estimait que les trois notions suivantes sont incompatibles entre elles : Il s’agit d’une mondialisation forte (comme aujourd’hui), de la démocratie, et enfin de l’État-Nation.

    Dans son étude, Dani Rodrik dénomme cette incompatibilité : le «trilemne de la mondialisation». Le théorème de cet économiste, s’appuie sur la logique suivante : deux de ces trois notions peuvent cohabiter ensemble, mais pas les trois.

    Ainsi la démocratie et l’État-Nation cohabitent sans problème si la mondialisation est plutôt faible. Si la mondialisation et la démocratie se développent l’État Nation est réduit à peu de choses. Si la mondialisation et l’État Nation se développent, la démocratie est condamnée.

    Dans son livre, Klaus Schwab précise que cette analyse de Rodrik a été validée par plusieurs autres études. Il est donc démontré que la mondialisation forte l’emporte toujours sur l’État Nation ou sur la démocratie.

    L’Europe, connait l’étude de Dani Rodrik qui a plus de dix ans. Pourtant, elle s’acharne à créer, contre la volonté des peuples, une mondialisation la plus forte possible, associée à des accords d’investissements qui retirent des pans entiers de souveraineté aux peuples. Elle est donc parfaitement consciente des conséquences de sa politique pour les peuples.

    En agissant de la sorte, elle illustre la phénoménale influence des lobbies à Bruxelles. Pourquoi ?

    Parce que les grands gagnants du « trilemne » de Dani Rodrik, qui exigent de l’Europe cette mondialisation forte, sont les grands acteurs financiers et économiques. Ils ont déjà pris le contrôle de l’Europe, et agissent pour parvenir à la disparition des 27 États afin d’augmenter encore leur pouvoir. Les grands perdants sont les cinq cent millions de citoyens européens.

    Mon scénario pour la suite

    Alors comment appâter les citoyens et les faire adhérer au projet fédéraliste et à de nouvelles pertes de souveraineté ? La réponse est d’une simplicité enfantine : en leur donnant du cash. Les dirigeants de l’UE ont découvert que rien dans la charte de la BCE, ni dans aucun traité de l’UE, n’empêchait la BCE de créditer le compte bancaire principal de chaque adulte européen de 2 000 euros (2 350 dollars), pour un coût total ne dépassant pas 750 milliards d’euros. Tous les Européens, qu’ils soient allemands ou grecs, néerlandais ou portugais, recevant le même montant, l’interdiction par les traités de l’UE des transferts fiscaux et du renflouement d’un État membre par un autre n’a jamais été violée.

    Cela sera la marche vers la disparition de la souveraineté populaire et du minimum de démocratie qu’il nous reste et le ralliement des élites et des bourgeoisies mondialisées à l’État autoritaire. Ceci concernera comme j’ai eu l’occasion d’en parler le contrôle des revenus par le biais des monnaies digitales des banques centrales.