Une tres longue et fantastique ITW en anglais de mon prefacier le philosophe Mehdi Belhaj Kacem sur un des principaux sites de philosophie américains qui fait déjà le buzz aux USA;
Je suis cité en page 11
Enjoy...
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Une tres longue et fantastique ITW en anglais de mon prefacier le philosophe Mehdi Belhaj Kacem sur un des principaux sites de philosophie américains qui fait déjà le buzz aux USA;
Je suis cité en page 11
Enjoy...
Avouer le passage dans l'isoloir d'un bureau de vente (vote), c'est reconnaître, être un client de la prostitution institutionnelle. La démocratie représentative est la pute des maisons de tolérance. Là fréquenter, fût-ce de manière intermittente, garantit l'obtention d'une gratification vénérienne. Si les crachats dans l'urne avaient été décomptés je me serais contenté d'une démocratie glaviot.
La gauche ne parvient au pouvoir que par accident ou parce que la droite s'est fourvoyée dans une impasse. Elle est si étonnée de sa bonne fortune électorale que pour s'excuser d'occuper les places, elle se droitise au plus vite et gère les intérêt du capital. Pour les politiques qui sont hors sol, l inaccessible semble à portée de mains. Que m'importe les querelles entre ces gens qui politiquement sont des siamois. La main gauche corrompt la droite et réciproquement...
"Les hommes se sont si bien habitués à vivre dans une condition de crise pérenne et de pérenne urgence qu’ils ne semblent pas même se rendre compte que leur vie a été réduite à une condition purement biologique et qu’elle a perdu toute dimension sociale et politique et même toute dimension humaine et affective. Une société qui vit dans un état d’urgence pérenne ne peut être une société libre. Et, de fait, nous vivons dans une société qui a sacrifié la liberté aux supposées « raisons de sécurité » et qui, pour cette raison même, s’est condamnée elle-même à vivre dans un état de peur et d’insécurité pérennes.
Il n’est pas étonnant qu’on évoque la guerre à propos de ce virus. Les mesures d’urgence nous obligent en effet à vivre dans des conditions de couvre-feu. Mais une guerre livrée contre un ennemi invisible qui peut se loger dans le corps de chaque homme n’est-elle pas la plus absurde des guerres ? Il s’agit en vérité, d’une guerre civile. L’ennemi n’est pas à l’extérieur de nous. Il est à l’intérieur de chacun de nous.
Ce qui inquiète, alors, ce n’est pas tant, ou pas seulement le présent, mais c’est ce qui va venir après. Ainsi, tout comme les guerres ont laissé en héritage à la paix une série de technologies néfastes, des fils barbelés aux centrales nucléaires, de la même manière il y a fort à parier que l’on tentera de poursuivre après l’urgence sanitaire les expérimentations que les gouvernements n’avaient pas réussi jusqu’ici à mener à bien : fermer les universités et les écoles et faire des leçons par internet, arrêter une bonne fois pour toutes de se réunir et de parler ensemble d’arguments politiques ou culturels, se contenter d’échanger des messages digitaux, et partout où c’est possible, faire en sorte que les machines remplacent enfin tout contact – toute contagion – entre les êtres humains."