les morceaux que vient d'enregistRer mon ami le philosophe Mehdi Belhaj Kacem aka MBK
https://www.confort-moderne.fr/fr/journal/detail/BIENVENUE/437
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les morceaux que vient d'enregistRer mon ami le philosophe Mehdi Belhaj Kacem aka MBK
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MBK et JPC
Vincent m’en est témoin car je lui ai envoyé l’’entretien qui fait une heure et que je ne peux donc mettre sur le blog, MBK est pour moi et de loin le meilleur philosophe actuel.
Dix niveaux au-dessus de Cynthia Fleury qui hante les plateaux TV avec son livre sur le ressentiment, pâle copier-coller de l’Age de la colère de Pankal Mishra ou de Onfray excellent prof de philo sans doute mais qui n’a pas développé de pensée propre.
Mehdi Belhaj Kacem et son système du pléonectique apporte une pièce majeure à la philosophie. Un livre que vont détester les progressistes de tous bord. Son diagnostic est sans appel, ce qui nous tue, c’est ce désir fou d’avoir plus. Car, au fond, cette frénésie de consommation exacerbée et orchestrée à grande échelle ne peut mener qu’à l’épuisement total des richesses et de nous-mêmes. On se méfiera des tentatives de salut qui pour s’effectuer dans un souci de progrès paraissent surtout se réduire à un objectif : interdire.
Avec ce livre, MBK s’inscrit parmi les grands subversifs de l’époque les John Zerzan , les David Graeber. Le Human Bomber de la philo, déteste l’économie mais aime la nécronomie, le versant obscur de l’économie, celui qui mène au grand splaaash la piscine des ténèbres de l’économie. Car rappelons le : l’économie n’existe pas. Cette pseudo science n’est que chimère et illusion. D’ailleurs, il est souvent affirmé que réunir deux économistes dans la même pièce permet l’obtention de quatre théories différentes, tant les querelles de clocher ou les différends idéologiques peuvent être profonds entre experts de la même discipline, qui ne semblent pas tous parler le même langage
On nous bassine maintenant que la fameuse croissance que l’on nous allons faire lorsque l’économie reprendra en 2021 ; Nous sommes aussi avec des experts qui pensent que l’inflation payera la crise.
Réinformation
Si la reprise est une condition nécessaire à l’inflation, elle n’est pas toujours suffisante. La Chine, où la croissance a redémarré depuis le second semestre 2020, peut en attester. Son activité progressera de près de 10% cette année mais connait actuellement…la déflation !
Aux USA Le nouveau plan budgétaire américain voté fin février représentera près de 10% du PIB et soutient principalement la demande, au dépend de l’offre. Pourtant, sa capacité à stimuler l’inflation devrait rester limitée car son objectif est de stabiliser les économies soit compenser l’absence d’activité. Ainsi, deux tiers des bénéficiaires américains des chèques de 1400 dollars ont déjà l’intention de l’affecter à une épargne de précaution, tandis que près de la moitié des 1900 milliards de dollars du plan financeront la vaccination, des crédits d’impôts aux plus vulnérables, et des aides aux collectivités locales. Autant d’éléments qui ne seront pas retranscrits dans les dépenses privées et ne justifieront pas une hausse des prix.
Car il faut le dire et le redire l’inflation c’est essentiellement les salaires et Biden à renoncé à son projet d’augmentation du salaire minimum.
Comme je le dis souvent et depuis très longtemps, les forces déflationnistes sont très largement supérieures aux forces inflationnistes. Les pauvres les déclassés ne vont plus consommer comme avant surtout si les prix augmentent j’en veux pour preuve l’irrésistible ascencion de LIDL et de ALDI les hard discounters allemands. Les hard discounters allemands se sont rendus maître de l’Europe à un moment où l’Allemagne pratiquait la désinflation compétitive (la baisse des salaires) pour être plus compétitive. Vous verrez bientôt poindre ce discours en France avec le travaillez plus pour gagner autant pour relancer l’économie Sans oublier le travailler plus longtemps pour toucher moins de retraite.
A court terme, plus de 150 pays connaitront un revenu par tête inférieur à celui de 2019. Le pouvoir d’achat à l’échelle mondiale devrait ainsi se réduire et ne contribuera pas durablement au renforcement de la conjoncture. A moyen terme, une décennie de politique monétaire ultra-accommodante nous enseigne que l’expansionnisme monétaire de 2020 ne suffira pas à stimuler l’inflation. Pour les entreprises, la digitalisation plus rapide de nos économies est plus probable de créer un choc d’offre positif et des économies d’échelle. Deux facteurs sources de désinflation et qui rendront les conditions financières à moyen terme toujours plus favorables et dans la continuité des 40 années de baisse structurelle des taux d’intérêts.
Dans ces conditions, le débat sur la déflation et les moyens d’y échapper devrait resurgir en fin d’année en Europe. Dernière porte avant la cave !