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usa - Page 3

  • Dollar armement

    Si la crise monétaire des années 70 s'est terminée sans trop de casse, c'est parce que le dollar malgré la fin de la convertibilité or a pu conserver son rang de monnaie de réserve. La substance or a été remplacé par la puissance militaire et nous sommes passés du dollar or au dollar armement. Ce que le Président Eisenhower appelait déjà le complexe militaro-industriel a continué de se développer en devenant une économie de guerre permanente. Le passage de l'industrialisation à l'électronisation a généré de nouvelles armes et contraint le monde à s'équiper. L'argent n'est en sécurité qu'à Wall Street. C'est ainsi que le minotaure global fait financer ses déficits jumeaux commercial et budgétaire par le reste du monde.

    Nous le savons tous la guerre en Ukraine s'arrêtera le jour où les américains décideront qu'elle s'arrête.

    Dans le même temps, Biden lance l ' IRA (inflation Reduction Act) du protectionnisme comme j'avais vu et un investissement de 400 milliards de dol sur dix ans.

     il s'agit surtout d'être leader sur les secteurs stratégiques que vont présenter la transition écologique, qui sont en effet l'énergie, avec le solaire, la voiture électrique. Or les Chinois se sont positionnés depuis plus de 10 ans sur ces secteurs là en pratiquant un protectionnisme acharné de leur marché. C'est une réponse à cette situation, sous couvert de transition écologique et de la lutte contre l'inflation. L'idée est d'acheter des produits industriels qui ont très peu d'intrants chinois, donc la guerre commerciale est vraiment déclarée.

    L'Europe en est absente.

     

    En France on en est a subventionner l'achat de voitures électriques qui ne sont pas produites ici. Sous peu cela sera la déferlante des voitures chinoises 30% moins chères.

    Lemaire du village global tente de faire déclencher un plan européen. C'est toute la différence entre un fédéralisme choisi et une union monétaire qui fonctionne sur un fédéralisme non choisi par les peuples.

     

     

     

     

  • Les fables de Lafontaine

    Il ne s'agit pas de Jean mais de Oskar Lafontaine l'ancien Président du SPD allemand

    qui balance ce que tout le monde sait mais n'ose pas dire :

    Oskar Lafontaine : L’explosion des deux gazoducs est une déclaration de guerre à l’Allemagne et c’est pathétique et lâche que le gouvernement fédéral veuille balayer l’incident sous le tapis. L’Allemagne dit qu’elle sait quelque chose mais ne peut pas le dire pour des raisons de sécurité nationale. Les moineaux le sifflent depuis longtemps sur les toits : les États-Unis ont soit directement mené l’attaque, soit au moins donné le feu vert. Sans la connaissance et le consentement de Washington, la destruction des pipelines, qui sont une attaque contre notre pays, paralyse notre économie et va à l’encontre de nos intérêts géostratégiques, n’aurait pas été possible.

    C’était un acte hostile contre la République Fédérale – non seulement contre elle, mais aussi – qui montre une fois de plus que nous devons nous libérer de la tutelle américaine.

    Lafontaine zum Stellvertreterkrieg in der Ukraine (deutsche-wirtschafts-nachrichten.de)

     

    Sequence musicale techno :

    l'amitie allemagno américaine avec cramage à la fin du drapeau américain

    la chanson s' appelle Der Sheriff (les USA)

    (22) Daf Der Sheriff Vnv Nation Mix - YouTube

     

     

     

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  • La main invisible du capitalisme

    L’administration Biden travaille déjà sur un ensemble de sanctions préventives contre la Chine afin de mettre immédiatement en place un mur de dissuasion économique au projet d’invasion de Taiwan. Et non seulement la stratégie serait si avancée que les responsables de Taipei seraient invités à Washington pour travailler sur le projet, mais il s’avère que l’Union européenne serait déjà sur la bonne voie pour adopter les mêmes mesures d’interdiction et de restriction contre Pékin. Bref, alors qu’elle commence seulement à accepter douloureusement le coût énergétique des sanctions contre la Russie, Bruxelles se préparerait à en adopter de nouvelles contre la Chine.

    EXCLUSIF Taïwan accueille des dizaines de législateurs étrangers à Washington pour imposer des sanctions | Reuters

    Et le silence qui a accompagné cette nouvelle semble décidément étrange, compte tenu des rivières d’indignation pour la spéculation en cours sur le gaz à la Bourse d’Amsterdam. Si l’indiscrétion était confirmée, en fait, nul autre que la présidence américaine opérerait comme une main visible sur un marché financiarisé et géopolitiquement stratégique comme celui du pétrole brut,

    l’objectif ultime: réduire mortellement la taille de l’économie européenne, en frappant au cœur de sa locomotive, déjà fortement affaiblie par l’énergie coûteuse. Et le tableau d’ensemble semble décidément sans prétention à l’interprétation : les États-Unis n’ont subi aucun impact direct de la crise énergétique actuelle au niveau du PIB, tandis que l’Allemagne, l’Espagne, la Grèce et l’Italie paient un prix infiniment plus élevé que celui imposé par que celui imposé par les crises énergétiques de 1974 et 1979.