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usa - Page 4

  • Le déni de réalité

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    Hier je suis alle déjeuner avec l'ami Huzun du blog grand démonteur d'illusion devant l'éternel. Huzun est un spécialiste du déni de réalité. Finalement, je me dis que je ne vais fréquenter que les gens du blog, j'ai de plus en plus de mal avec les autres...

    A l'heure, où les medias parlent de la propagande russe et de la désinformation, force est de constater que les américains font de même.

    La pratique n’est pas nouvelle. S’il existe une méthode établie par laquelle les gouvernements, les contrôleurs et les institutions financières évitent systématiquement les ennuis, c’est bien le changement radical des règles du jeu. Si vous craignez que la réalité n’entrave vos plans, vous la changez. Et ici, l’Amérique, plongée jusqu’au cou dans l’alarme inflationniste, se retrouve maintenant obligée de faire face à un problème sémantique: comment redéfinir la récession, afin d’éviter son entrée dans le palais de la vie quotidienne à l’avance? Avec la hausse des prix, la stratégie était basique mais efficace : pendant des mois, les hausses étaient liées à des dynamiques transitoires. Spéculation, confinement, chaîne d’approvisionnement mondiale, même conditions météorologiques. Finalement, lorsque le bilan de la Fed était sur le point d’exploser et que la liquidité du QE commençait à affluer dangereusement du navire mal communicant de Wall Street, il a été décidé que l’inflation était structurelle. Et c’est parti avec la hausse des taux. La récession sert l’objectif inverse : arrêter la hausse trop rapide des taux déclenchée par la Fed, avant que Wall Street elle-même ne soit sauvée des mouvements de l’endettement excessif à la déshydratation des liquidités. Le timing serait parfait, compte tenu de la série d’augmentations déjà enregistrées par la Banque centrale, au point d’avoir poussé Jerome Powell à ne plus anticiper aucune forme d’orientation quant à l’ampleur du prochain ajustement. Mais il y a les élections de mi-mandat début novembre. Et un président qui, entre une poignée de main à son ami imaginaire et une médaille épinglée sur le dos d’un vétéran, doit faire face à des cotes d’approbation à des niveaux historiquement bas absolus.À tel point que cela a incité ce qu’on appelle le blog officiel de la Maison Blanche (Written Materials) a publié une analyse au titre apparemment académique et très cérébral : Comment les économistes déterminent-ils si l’économie est en récession ? C’était le 21 juillet. La formalisation de l’entrée en récession technique de l’économie américaine n’a eu lieu que le 28 juillet. Résumé de l’intervention? En fait, la remise en question de la définition historique de la récession comme la configuration de deux trimestres consécutifs de PIB réel négatif. Quelque chose commençait à inquiéter Pennsylvania Avenue avant la publication du chiffre du deuxième trimestre. Il était donc nécessaire de déplacer les pièces à l’avance. En attendant l'Angleterre a annoncé hier qu'elle entrait en récession en décembre et ce jusqu'à décembre 2023. 

    Mais nous, tout va bien comme le dit Lemaire du village global....

  • Pass monétaire

    La FED a augmenté ses taux...

    Bien sûr, formellement, une augmentation des taux de 50 points de base nous ramène à mai 2000, ou à l’explosion de la bulle Internet. Ainsi, l’effet scénique du précédent historique est garanti. Mais la réaction de Wall Street trahit le fait que personne ne peut croire que la Fed décide vraiment d’imposer un calendrier de 11 hausses de taux supplémentaires avec une croissance de 0,4% et une aggravation, le niveau d’épargne personnelle déjà sur l’os après la fête salariale des programmes de pandémie, et le pire début d’année pour les actions depuis des décennies.

    Pour autant Wall Street a rigolé preuve en est  le Dow Jones, qui a gagné 600 points à l’issue de la conférence de presse de Jerome Powell,

    Wall Street n’est plus qu’un baromètre du niveau de manipulation que la Fed peut apporter aux valorisations par le biais de choix de politique monétaire. Sans surprise, aujourd’hui, tout le monde apprécie. Les baissiers parce qu’ils sont en plein rallye et les taureaux parce que des bruits similaires représentent une police d’assurance en cours pour l’accélération vers la prochaine récession. C’est-à-dire une nouvelle baisse des taux et un nouveau QE.

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  • Guerre sans guerre

    Vous le constatez la bourse se porte bien. Ni l'inflation ni la menace nucléaire, ne peuvent assombrir le ciel bleu des Marchés actions. Pourtant les banquiers centraux sont confrontés au dilemme de la stagflation en Europe et à l'inflation aux USA.

    D'un côté, il faudrait que les banques centrales augmentent les taux d'intérêts pour éliminer l'inflation, de l'autre, il faudrait qu'elle les diminuent pour stabiliser la conjoncture qui sombre.

    La crise des années 70 s'est terminée sans trop de casse parce que le dollar malgré la fin de la convertibilité or a pu conserver sa fonction de monnaie mondiale. Cela a été possible car le Dollar-Or s'est transformé en Dollar Armement. Ce que le Président Eisenhower appelait le complexe militaro-financier a continué de se développer et même bien après l'effondrement de l'URSS. En développant des nouvelles armes, les USA ont poussé le reste du monde à l'armement. Pourtant dés les années 80 l'endettement astronomique américain de cette militarisation ne parvenait plus à se financer à partir de ses propres capitaux.Mais, la puissance économique des USA en tant que gendarme du monde semblait pouvoir accueillir le refuge de tous les Marchés financiers globaux. Les guerres dans les années 90 et après la fin du siècle, au Proche orient, dans les Balkans, en Afghanistan, ont eu pour objectifs stratégiques de préserver en démontrant la capacité d'intervention le mythe du refuge et donc du Dollar comme monnaie mondiale. Ainsi l'argent s'est dirigé de plus en plus vers les USA et a indirectement financé l'armement et l'appareil militaire.

    C'est donc par le biais de la vente des bons du trésor américain que le boom de l'armement fondé sur l'endettement a pu être financé.

    La situation que nous vivons aujourd'hui avec la guerre sans guerre est une forme de guerre 2.0. Les USA n'ont plus les moyens d'intervenir militairement mais ils ont encore la possibilité de drainer l'épargne du monde.

    La guerre est historiquement le moteur de la croissance, le multiplicateur miraculeux à mettre en place pour contrer non seulement chaque récession mais aussi toute déflation de la bulle en service, au risque d’une tendance incontrôlée.

    Et compte tenu des crédits records de l’Allemagne (100 milliards pour les dépenses militaires) et des mouvements dans cette direction des gouvernements Européens même l’UE au seuil de la récession et la BCE sont invités à prendre le train en marche du fordisme à partir de la guerre 2.0. Unique moyen d'éviter la récession mondiale.

     

    Pour résumer, nous prenons note qu’après le QE des subprimes, les dettes souveraines, les récessions du terrorisme mondial et des guerres commerciales et enfin le Covid, le dopage financier sera maintenant sous forme de guerre sans guerre et de dépenses d'armement.

    Donner des comportements alimentaires et énergétiques de guerre aux populations, continuer la planche à billet et l'endettement, tout cela au seul profit des américains, voilà le programme...Poutine a bon dos...