L'inflation aux Etats-Unis risque de durer plus que prévu, prévient le patron de (abcbourse.com)
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L'inflation aux Etats-Unis risque de durer plus que prévu, prévient le patron de (abcbourse.com)
L’inflation fait maintenant la une des journaux du monde entier, et pour cause. Les prix de plus en plus de biens et de services augmentent d’une manière jamais vue depuis des décennies. Ce pic inflationniste, accompagné de pénuries d’approvisionnement réelles et redoutées, alimente l’anxiété des consommateurs et des producteurs. En menaçant également d’aggraver les inégalités et de faire dérailler une reprise économique soutenue et inclusive indispensable à la pandémie de COVID-19, cela devient également un problème politique brûlant.
Premier scénario
L' inflation est temporaire et du au goulot d'etranglement d'approvisonnement. La croissance va s'accélerer et l inflation baisser.Dans les actions, il y aurait une rotation des États-Unis vers les marchés étrangers (Europe, Japon et marchés émergents) et des valeurs de croissance, technologiques et défensives et vers les valeurs cycliques.
C'est le scenario de Wall street, des banquiers centraux donc des gouvernements
le scénario panglossien (d'un optime forcené)
Deuxieme scénario
implique une «surchauffe». Ici, la croissance s'accélérerait à mesure que les goulets d'étranglement de l'offre seraient levés, mais l'inflation resterait obstinément plus élevée, car ses causes ne seraient pas temporaires. L'épargne non dépensée et la demande refoulée étant déjà élevées, la poursuite de politiques monétaires et budgétaires ultra accommodantes stimulerait encore plus la demande globale. La croissance qui en résulterait serait associée à une inflation persistante au-dessus de l'objectif, réfutant la croyance des banques centrales selon laquelle les hausses de prix ne sont que temporaires. Dans ce cas, une correction des marchés financiers seraient à attendre
Troisieme scénario
le scénario nécronomique
Un troisième scénario est la stagflation continue, avec une inflation élevée et une croissance beaucoup plus lente à moyen terme. Dans ce cas, l'inflation continuerait d'être alimentée par des politiques monétaires, de crédit et budgétaires accommodantes. Les banques centrales, prises au piège de la dette par des ratios d'endettement publics et privés élevés, auraient du mal à normaliser les taux sans déclencher un krach des marchés financiers.
Quatrième scénario
Le dernier scénario serait celui d'un ralentissement de la croissance. L'affaiblissement de la demande globale s'avérerait non seulement une peur transitoire, mais un signe avant-coureur de la nouvelle normalité, en particulier si les mesures de relance monétaire et budgétaire sont retirées trop tôt. Dans ce cas, une demande globale plus faible et une croissance plus lente entraîneraient une baisse de l'inflation, les actions se corrigeraient pour refléter les perspectives de croissance plus faibles
Mais à moyen terme, alors que divers chocs d'offre négatifs persistants frappent l'économie mondiale, nous pourrions nous retrouver avec une stagflation ou une surchauffe bien pire qu'une légère stagflation : une stagflation totale avec une croissance beaucoup plus faible et une inflation plus élevée. Les banques centrales à s'adapterait à l'inflation, plutôt que de la combattre et de risquer un krach économique et boursier
Pour avoir travaillé en Chine dans les sphères de Canton Nuclear Power et approché des dirigeants chinois, je pense connaître un peu, je dis bien un peu, comment ils fonctionnent. C'est pourquoi quand je vois que les chinois rachètent massivement de l'or à tel point qu'ils sont le plus gros acheteur en 2019, je me dis qu'il ne s'agit pas uniquement de dédollarisation mais de spéculation face à la folie des banquiers centraux occidentaux.
Ces banquiers centraux qui aujourd'hui n'excluent plus rien comme vient de le confirmer implicitement Christine Hagarde. Autrement dit financer des grands travaux ou racheter des dettes d'entreprises jusqu'à l'heiicopter money en direction des particuliers. De l'argent à Noël pour tous les citoyens de la zone euro. Rien foutre et être payé, l'idéal...L'idée paraissait folle, elle ne l'est plus. De grands économistes comme Daniel Cohen plaide pour cela :
La Banque centrale européenne pourrait refinancer davantage la Banque européenne d'investissement, qui pourrait s'appuyer sur les banques nationales de développement du type KfW ou bpifrance. Enfin, si rien de tout cela n'est efficace, la BCE pourrait donner de l'« helicopter money », en versant par exemple 1.000 euros à chaque citoyen le jour de Noël ! ça ferait 340 milliards. Si ça relance l'inflation, très bien, sinon très bien aussi !
Autrement dit prêt à tout pour éviter l'effondrement de l'économie mais ce qui n'est pas sans conséquence sur l'aspect monétaire et la valeur réelle de l'argent. En augmentant la masse monétaire sans augmenter la richesse , vous dévaluez la monnaie.
A force de vouloir éviter à tout prix la récession et distribuer de l'argent à tout va, le risque se déplace donc vers une énorme crise monétaire et une perte de confiance en la monnaie. Et que fait on en pareil cas : on achète de l'or. C'est la raison pour laquelle, je pense que les chinois spéculent à leur façon sur une montée importante de l'or liée à une crise monétaire dans un contexte où la valeur de la monnaie tendra vers zéro.
Toujours dans ce contexte apocalyptique, il faut se réintéresser de près aux cryptomonnaies notamment au Libra Le bitcoin perdurera pour les achats de drogues...J'ai croisé des traders cokés qui payent comme ça...Les bruits courent que pas mal de politiques aussi...
Concernant les autres news, le Brexit. J'entends beaucoup autour de moi que Boris Johnson est un fou qui va ruiner son pays. Je ne le crois pas. Comme je l'ai toujours dit, sa stratégie est de créer un paradis fiscal pour attirer les entreprises. fera t'on encore les malins lorsqu'il annoncera un taux d'imposition à 15 % pour les entreprises pour attirer du monde ?
Rien... car on ne pourra rien faire. Nous ne pourrons pas baisser de 28% à 15% dans le modèle français. Cette approche fiscale d'une baisse massive de l'impôt sur les sociétés pourrait aussi avoir lieu en Allemagne et pourquoi pas en Italie qui a quoiqu'on en dise un excédent primaire dont on rêverait en France.
Bref attendons nous au radeau de la méduse et au chacun pour soi.
Le feuilleton Nécronomique continue. Prochain épisode dans deux jours avec la déclaration de Dame Hagarde de la BCE.