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democratie

  • LE CHÂTIMENT DES NEUFS ORIFICES

    Les crises successives que nous traversons sont le déclencheur de la mutation qui ne survient que contraint et forcé. En premier lieu, il s’agit de prendre en charge l’exposition financière potentiellement cataclysmique de la gestion de l’inflation qui y est associée. Depuis 2008, la planche à billet tourne à fond car vous le savez en période de crise même les billets font la planche (règle nécro). Très peu est allé dans l'économie réelle où les gens travaillent réellement.Sans quoi, nous serions logiquement dans l'hyperinflation. Mais le whateveritakes de Draghi puis le Koikilencoute de Macron et maintenant le plan de résilience mes fesses sans parler du financement de la transition écologique nous ont fait définitivement basculer.

    Tout cela avec le gigantesque endettement public et privé fait qu'il ne peut y avoir de machine arrière.


    Il suffit de noter que les banquiers centraux ne parviennent pas à augmenter les taux d’intérêt à 2%, alors que dans les années 1970, ils ont été portés à 20% pour lutter contre l’inflation. Je me souviens parfaitement de cette période puisque c'est celle qui m'a projeté à la rue car les loyers comme les denrées avaient augmenté. Christine Hagarde vient d'ailleurs d'annoncer qu'il n'y aurait pas d'augmentation des taux d’intérêts avant la quatrième trimestre.

    Cependant, comme le Covid puis la guerre nous le rappelle, les acrobaties financières de l’ampleur actuelle ne fonctionnent que sous couverture d’urgence : blocages, confinements, restrictions, etc. Le but de la dissimulation est double:

    1 Dissimuler le naufrage du Titanic (société du travail axée sur la finance).

    2. Coordonner la mise en œuvre d’une réinitialisation monétaire colossale basée sur la dépression économique et le contrôle centralisé de la vie des gens.

    Les conséquences du capitalisme d’urgence sont résolument biopolitiques. Elles concernent l’administration d’un surplus humain qui devient superflu pour un modèle de reproduction largement automatisé, hautement financiarisé et implosif. Les masses dépossédées et redondantes, ainsi que les non-conformes, sont les premières à être disciplinées par des systèmes de gestion de la pauvreté numérisés directement supervisés par le capital monopoliste. Le plan est de tokeniser le comportement humain et de le placer sur des registres blockchain gérés par des algorithmes. Et la propagation de la peur mondiale est le bâton idéologique parfait pour nous rassembler vers ce résultat.

    Allez une petite chanson pour finir des vieux poteaux punks les Stranglers. Ca s'appelle Nuclear Device

    The Stranglers - Nuclear device - YouTube

     

  • Encore un bel article

    pour la souveraineté du peuple,andre bellon,jean pierre crepin,essai,a ne pas mettre en toutes mains,democratie,Essai
    Pour la souveraineté du peuple
    Nous sommes tous des constituants
    De André Bellon et Jean-Pierre Crépin
    Éditions L’Harmattan
    128 pages – 14 €

    Alors même que consommer est devenu plus important que voter, qu’est-ce qu’être citoyen aujourd’hui ? Le débat public, ferment de la démocratie, existe-t-il encore ? En pleine crise du Covid, André Bellon, fondateur de l’Association pour une Constituante et Jean-Pierre Crépin, économiste et lanceur d’alerte, partagent leurs réflexions, sans langue de bois, sur la nécessité d’un retour à la souveraineté du peuple, depuis trop longtemps bafouée. Ils reviennent notamment sur le mouvement des gilets jaunes : « Jamais un mouvement n’aura été aussi calomnié. Ce surgissement désordonné a démontré que notre modèle représentatif était à bout de souffle » explique Jean-Pierre Crépin. Dans la ligne de mire, la connivence entretenue entre pouvoir et néolibéralisme avec pour conséquence, d’année en année la montée d’un malaise chez les citoyens et la remise en cause des institutions. L’enjeu est de taille. « Être citoyen, c’est bénéficier d’un statut qui ouvre des droits, impose des obligations, et impose de participer à la vie de la cité, c’est avoir cette part de souveraineté que lui confère la Constitution lui permettant de présider, ainsi à la destinée de la nation. » nous dit André Bellon. Les citoyens veulent retrouver le pouvoir d’agir sur leur propre vie tout en faisant société collectivement. Loin de céder à la fatalité, refonder nos institutions afin qu’elles deviennent l’instrument de la souveraineté du peuple apparait nécessaire. Un livre, force de proposition, pour y voir clair.

  • Années de plombs le retour ???

     

     

    cryptoism-bitcoin-theory-324x235.jpgITALIE FLASH BACK
    Le contexte de 69 à 82.

    Le vote ne paie pas reprenons le fusil
    En 1969, Le pays connait des grèves dures à Turin et à Milan. Beaucoup d’ouvriers dorment dans les gares après leur travail. Les étudiants joignent les luttes avec des solutions plus radicales comme l’occupation des logements vides. Le PC ne réagit pas. Un attentat a lieu à Milan le 12 décembre 1969 pu à la Banca Nazionale dell'Agricoltura sur la Piazza Fontana. 17 morts et 90 blessés. Une série de douze attentas suivront. Cela sera le démarrage des années de plomb.
    Alors qu’ils portent la marque des néofascistes, le pouvoir attribue ces attentats au mouvement contestataire. Cela suscite une vague d’arrestation. L’objectif est la répression de la contestation de Gauche. À l’automne 70, c’est la naissance des Brigades Rouges à Milan. Une dizaine d’individus au début qui veulent soutenir l’action syndicale en posant des bombes incendiaires. Le pouvoir ne prend pas très au sérieux ces brigadistes jusqu’au 3 mars 72 où le directeur de Siemens est séquestré. Il sera relâché au bout de quelques heures Pourtant la démonstration est là. Photo à l’appui et pistolet sur la tempe. De nouvelles arrestations ont lieu dans les mois qui suivent. Renato Curcio et Franceschini y échappent. La logistique est démantelée. Le petit nombre de Brigadistes encore en liberté prend deux décisions radicales : l’entrée en clandestinité et la séparation en deux groupes, l’un à Turin l’autre à Milan.
    L’exemple chilien
    Au Chili le 11 septembre 1973, Pinochet avec la complicité des États unis renverse Salvador Allende dont le bilan économique est excellent. Une politique socialiste avec augmentations massive des salaires, une sécurité sociale étendue. Allende se suicide. Pinochet met en place une dictature. En Italie le Parti communiste italien en conclut qu’il n’arrivera jamais au pouvoir seul et en conclut qu’il faut une grande alliance avec le Parti Démocrate-Chrétien pour gouverner le pays .Un compromis historique. Les Brigadistes y voient au contraire la nécessité d’aller plus loin dans la lutte armée. Constatant les hésitations du Parti Communiste, Agnelli le patron de FIAT demande une trêve dans les conflits au sein des usines. Agnelli licencie des ouvriers pour réduire les coûts. En retour, le 10 décembre 1973, trois brigadistes enlèvent le chef du personnel le jour d’avant les licenciements. Un nouveau cap vient d’être franchi par l’organisation clandestine.
    Aucun licenciement ne restera impuni.
    Les syndicats prennent fait et cause pour le Directeur du personnel. Huit jours après, il est relâché assurant dans les médias avoir pris conscience de certaines choses grâce à cette expérience. Une victoire psychologique pour les Brigadistes.
    Si je parle de cela aujourd’hui dans le contexte actuel, c’est qu’il me semble y avoir de fortes similitudes même si l’époque est différente.
    Les récentes émeutes au Chili et dans un certain nombre de pays le démontre. En premier lieu, une crise de la représentativité comme celle que nous vivons dans beaucoup de pays d’Europe : Italie, Espagne et France comme nous avons pu le voir avec le surgissement désordonné des Gilets Jaunes réprimé par une violence légale sur laquelle se repose désormais la minorité qui nous gouverne.
    Dans ce contexte, je ne serai pas surpris d’un retour aux années de plomb comme je le pressentais dès 2008

    http://necronomie.blogspirit.com/archive/2008/10/06/le-desarroi-de-l-eleve-rouillan-suite.html