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NECRONOMIE - Page 7

  • Colchique dans les prés

    salon mort.pngOn dit d'un Marché qu'il est scorpionesque lorsque l 'on ne revoit jamais le consommateur. Cela veux dire concrètement que des deux mamelles du marketing : conquérir et fidéliser, on va s'orienter de toutes ses forces vers la conquête.
    C'
    est le cas du marché des Pompes Funèbres où par définition le client ne revient pas.

    Puisque le mot à la mode est le mot souverain mis à toutes les sauces, il convient de rappeler qu'il n'y a pas de souveraineté sans souveraineté psychique, corporelle et monétaire.

    Voici donc le scoop nécro du jour dont vous n'avez jamais entendu parler dans aucun media.

    La nécro-économie est le stade ultime du capitalisme qui permet d'extraire une plus-value de la mort. Les commerçants des biotechno peuvent nous promettre des années de vies en plus, en attendant, c'est la mort qui est la nécro-entreprise la plus rentable.

    Certains fonds d'investissement l'ont compris. C'est le cas du fond canadien des retraités de l'éducation nationale de l'Ontario qui a pris dés 2019, 74 % du leader français des pompes funèbres. Un ami nécronomiste a rencontré les jeunes femmes qui gèrent cette participation en France. Leurs yeux pétillaient de dollars canadiens et elles se baladaient le sourire aux lèvres avec les tables de mortalité de notre beau pays en évoquant ce marché fantastique de 17 millions de retraités, nos EHPAD mouroirs et nos hôpitaux à la dérive.

    Ces jeunes femmes n'étaient ni en pleurs ni en fleurs à moins que de fleurs, cela soit des colchiques célébrés dans le fameux poème d'Apollinaire. La particularité du colchique est de fleurir à l'envers. Ce n'est pas la feuille qui pousse la première, suivie de la fleur qui va donner les graines mais d'abord les graines (l'investissement) ensuite la fleur puis la feuille (les billets).

    L'après vient avant l'avant. Même dans la mort, nous ne sommes plus souverains.

     

     

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  • Chronique de vie nécronomique

    ATNASASA.jpgCerné par les burnoutés sociaux, JPC ne sortait plus guère de son trou noir à fragmentation du 93. Il avait renoncé pour un temps à donner ses cours d'équilibriste nécronomique.

    Les funambules économiques qui pour survivre doivent avancer de bulle en bulle étaient orphelins. L'ultime enseignement leur avait été donné : le meilleur moyen de vaincre le vertige est de travailler sans filet.

    Sans aucun contact autre que ses lecteurs et sa garde ultra-rapprochée

    JPC survivait dans son antre. C'était calme comme une convalescence, beau comme l'accomplissement rescapé d'un laminage nécronomique.

    Les mots du poète fou Hölderlin raisonnait dans sa tête : «  Nous suivons tous un chemin excentrique et il n'y a pas d'autre voie de l'enfance à la complétude ».

    Nous n'irons nulle part et c'est tant mieux... Pour autant, il ne fallait pas tourner en rond. La roue engendre le supplice et seuls les paons en leur immobile éploiement, ignorent cette loi et atteignent le nirvana d'un simple coup d'éventail.

    Un mail de l'honorable Chris M Fondateur des GigaBrothers réanima JPC comme Thèbes fût autrefois réanimée par Dionysos et les voies du désordre. Dans de nombreux pays développés, on construisait des usines sans ouvriers. La globotique (automatisation et robotisation) régnait en maîtresse tyrannique. On appelait cela la réindustrialisation.Dans le même temps, il y avait ceux qui était trop, les migrants et ceux qui n'étaient pas assez : nous. Il fallait faire des enfants mais la sécurité sociale et les entreprises ne proposaient pas le remboursement des ovocytes : congelés comme les entreprises de la Silicon Valley.

    Nous ne sommes pas une start up Nation... Les événements actuels le démontre. Un vieux pays dans un vieux continent. L'Italie perd 500 000 italiens cette année, dépeuplement au pays de la Mama et des équilibristes économiques....L'Europe sera une EHPAD en plein air ou un Eurodisney.

     

  • le gentil Olaf et la méchante Pustula

    Comment diriez-vous en allemand, couler ? Parce que le chiffre d'août était déjà considéré par de nombreux analystes comme le creux à partir duquel on ne pouvait que remonter. Au lieu de cela, la crise de l’économie teutonique semble sans fin. Ce n’est donc pas une coïncidence, à la lumière de ces chiffres, qu’après avoir attendu le dernier moment et avoir ensuite laissé échapper la possibilité de fermer des usines dans son Allemagne natale pour la première fois en plus de 80 ans d’activité honorable, seulement 48 heures avant la publication du chiffre, Volkswagen a certifié que sa direction travaillait sur un plan de licenciement de 15 000 unités. Il n’y a pas de plan B, le commentaire entre le laconique, le désespéré et l’ultime lancé par le constructeur automobile.
    Essayons maintenant d’élargir un peu le scénario. Le vote aura lieu dimanche dans le Brandebourg. Inutile de dire que le SPD se prépare à un nouveau bain de sang électoral. Et ce, malgré le virage à droite d’Olaf Scholz sur l’immigration, même avec la suspension du traité de Schengen.
    Alternative für Deutschland n’a même plus besoin de faire campagne, d’organiser des rassemblements et de distribuer des tracts. Les enquêtes statistiques se chargent de grossir les rangs de son électorat. A chaque lecture, quelques dizaines de milliers de voix de plus pour faire face à la CDU-CSU. Ce qui, avec la candidature de Friedrich Merz à la chancellerie, prépare en fait un virage drastique vers la droite. Nous parlons de l’ennemi juré des portes ouvertes d’Angela Merkel sur les Syriens et de l’élève préféré de Wolfgang Schaeuble, pour être clair.

    Selon vous, si la débacle subie le 1er septembre se répète dimanche soir, qu’est-ce qu’Olaf Scholz pourra faire pour tout tenter et s’accrocher à son siège ? Il devra se débarrasser des Verts. Ou être mis au rebut, au cas où il perdrait plus de temps en calculs. Car même les pro-européens les plus hypocrites ne peuvent pas nier que l’annus horribilis de l’économie allemande, qui a atteint des niveaux inconnus depuis la réunification, est l’enfant légitime de la combinaison des coûts de l’énergie hors marché en raison des sanctions contre la Russie et de la transition verte délirante imposée par cette même von der Leyen, aujourd’hui plus que jamais à la tête de l’UE. L’accélération de cette course idéologique vers la soi-disant durabilité, en imposant des rythmes totalement irresponsables et irréalistes à l’industrie, a donné aux États-Unis et à la Chine un avantage commercial et industriel fatal. Après la chancellerie, Gerard Schroeder est devenu un cadre surpayé de Gazprom. Qui sait où ira Frau Ursula pour profiter d’une retraite politique dorée dans 5 ans ? La destination vous expliquera beaucoup de choses sur ce qui a été décidé et ce qui s’est passé dans la période post-Covid.