Ce que nous vivons actuellement est un gigantesque acte de désespoir, probablement le plus grand qui ait jamais eu lieu dans toute l'histoire économique. Cet acte de désespoir est causé par le fait que le système ne peut plus être maintenu en vie avec les moyens précédents.
Lors de la la crise financière mondiale de 2007/2008. Si les gouvernements n'avaient pas mobilisé d'énormes sommes d'argent des contribuables à l'époque et n'avaient pas demandé aux banques centrales de créer de grandes quantités d'argent à partir de rien, le système se serait alors effondré. Le sauvetage n'était cependant que temporaire. La somme d'argent a dû être augmentée continuellement sur 12 ans et les taux d'intérêt ont dû être abaissés encore et encore, rendant le système de plus en plus instable. Cela ne pouvait pas bien se passer sur le long terme. Et l'année dernière, le moment était venu.
Le prochain effondrement se profilait en mars 2020. Et cet effondrement a été reporté une dernière fois par une dernière démonstration de force, à savoir abaisser les taux d'intérêt à zéro et injecter des trillions au lieu des milliards. Mais avec cela, une situation qualitativement nouvelle est apparue. Tout retard supplémentaire nécessiterait une réduction des taux d'intérêt en territoire négatif, détruisant ainsi la base du système bancaire existant. Les banques ne peuvent pas vivre avec des taux d'intérêt négatifs sur le long terme. Dans la situation actuelle, vous ne pouvez injecter que des milliards et des milliards de milliards dans le système - mais avec pour résultat que la hausse déjà forte de l'inflation sera encore alimentée avec un risque d'hyperinflation qui conduirait à une dévaluation de la monnaie. Soit vous pouvez prendre le risque de remonter les taux et donc de faire exploser les bulles d'actifs immobiliers et actions ce qui nous conduirait sur le chemin de la déflation...le châtiment des neufs orifices cher aux nécronomistes.
La banque d'Angleterre pourrait être la première banque centrale à remonter ses taux pour combattre l inflation.
Les marchés misent sur un relèvement rapide des taux par la Banque d'Angleterre (lefigaro.fr)