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banquiers centraux - Page 2

  • Si j'étais complotiste

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    Si j’étais complotiste ou si j’écoutais Gaêl Giraud, je dirai que le plan secret de la Money Power est le suivant :

    Le système financier mondial, artificiellement maintenu à flot depuis la crise de 2007/08, ne peut plus être maintenu par des moyens conventionnels. Puisque les taux d'intérêt ont atteint zéro dans le monde, la seule façon de retarder l'effondrement du système est de créer de l'argent illimité. Le prix à payer est la dévaluation progressive et implacable de la monnaie.

    Les responsables le savent et c'est pourquoi ils préparent déjà un nouveau système monétaire en arrière-plan. Il mettra fin au système bancaire tel que nous le connaissons et placera la création monétaire entièrement entre les mains des banques centrales. De cette façon, Ils seront en mesure de contrôler la masse monétaire, de prélever des taux d'intérêt négatifs et de contrôler spécifiquement la demande économique.

    Cependant, il y a un problème avec ce nouveau système monétaire. La devise prévue sera la monnaie numérique, mais contrairement aux crypto-monnaies existantes telles que Bitcoin, elle ne sera en aucun cas décentralisée, au contraire, elle sera centralisée à cent pour cent. Cela signifie que toutes les transactions peuvent être surveillées, contrôlées et empêchées à la fois par l'État et les entreprises numériques impliquées dans l'émission de l'argent. La monnaie centrale numérique ne signifie rien de plus que la soumission complète du titulaire du compte à la tutelle de l'État et de l'économie numérique.

    Dans des circonstances normales, cependant, la population n'accepterait guère cela ! Alors, comment peut-on les amener à accepter  cet emprisonnement ? Il y a évidemment un plan pour cela aussi: en pillant systématiquement le système existant comme tous ces milliards qui ont disparus et en créant ainsi des conditions socialement intenables qui conduisent un grand nombre de personnes dans le besoin afin de pouvoir ensuite agir en sauveurs.

    Heureusement, je suis nécronomiste !

  • Désatrologie et collapsologie

    En final, l’État est l’assureur en dernier ressort face au risque de désastre. Il est le seul à pouvoir en supporter le coût économique lorsqu’il atteint 20 % du PIB (du revenu national), mais cette charge doit être ensuite partagée équitablement entre les générations et les catégories sociales. La question de la taxation des hauts revenus et des multinationales, au centre des débats avant la crise du Covid-19, redeviendra rapidement centrale. Sans un système fiscal juste et efficace, l’État ne peut effectivement pas jouer pleinement son rôle d’assureur en dernier ressort face au risque de désastre qui lui est aujourd’hui demandé par l’ensemble de la société.
    Les banques centrales vont donner toutes les latitudes aux États pour se faire les « prêteurs en dernier recours » et rentrer ainsi dans les habits d’administrateur du désastre. Il s’agit de faire en sorte qu’ils disposent le plus rapidement possible de liquidités pour absorber le choc social-économique et « relancer » ensuite l’économie.

    Tout repose encore sur la croyance des créanciers dans la capacité des États à rembourser plus tard leurs dettes, en ponctionnant in fine, via la fiscalité, une masse sociale de valeur nouvelle qui sera produite dans le futur. Certes, à la suite des guerres napoléoniennes ou des guerres mondiales du XXe siècle, de nombreux États ont été parfois plus encore endettés qu’aujourd’hui, en dépassant largement les 200% d’endettement par rapport à leur PIB. Mais ces dettes colossales ont été remboursées grâce aux booms économiques qui ont suivi ces guerres, et qui sont généralement liés à une hausse de la compulsion de productivité permise grâce aux première, deuxième et troisième révolutions industrielles, à l’inflation forte du fait d’une pénurie d’offre liée aux capacités de production détruites et aux besoins sans précédents d’une reconstruction de territoires dévastés. La situation aujourd’hui est bien différente. La déflation est partout présente, notamment en Europe et la chute libre du pétrole va pousser encore plus les prix à la baisse, les promesses d’une nouvelle hausse de compulsion de la productivité grâce à l’« industrie 4.0 » ne sont toujours pas au rendez-vous ; aucune capacité de production n’a été détruite et les surcapacités productives sont déjà très conséquentes en Chine comme ailleurs. Le ralentissement économique mondial est déjà bien ancré avant même la crise du coronavirus. Ainsi, dans l’avenir, le risque est plus grand encore de voir l’éclatement des bulles étatiques nourries à grand renfort d’hormones de croissance pendant la crise du coronavirus. On l’a vu en Europe, avec le débat sur les « coronabonds », ou encore l’annulation des intérêts de la dette pour l’Afrique subsaharienne. Les risques sont grands de voir poindre un retour de crises sur les dettes souveraines. Tout l’avenir du château de cartes montant jusqu’au ciel, qui menace toujours plus de nous ensevelir au moindre souffle, ne repose que sur la croyance des créanciers dans les politiques étatiques de relance de la sphère de la valorisation à la sortie du confinement.

     

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  • Les gestes barrières de la BCE

    Jeudi, la banque centrale européenne par la voix de Christine Lagarde à vue n’annoncera pas probablement une baisse de taux puisqu’ils sont déjà négatifs et s’enfoncer encore plus dans le négatif n’a plus d’efficacité au niveau monétaire. Par contre, il est quasi-certain qu’elle fera sienne la devise de son prédécesseur Draghila (Mario Draghi).
    Le Whatever it takes (tout ce qu’il faut)
    En clair, la BCE va faire ce qu’elle sait faire le mieux : une impression massive de billets car c’est la seule chose que les banques centrales savent faire. Mais n’oublions pas que la dette mondiale a doublé depuis la dernière crise. En 2006, la dette mondiale s’élevait à 125 000 milliards $ et aujourd’hui, elle s’élève à 250 000 milliards $. Cet argent n’a pas profité à l’économie en général, mais il n’a fait que gonfler les marchés d’actifs. Quand le prochain tour d’impression monétaire commencera, personne n’en profitera. Il est probable que nous assistions à un rebond technique mais très rapidement devant la masse de dépôt de bilan. Le monde comprendra qu’il est impossible de créer de la richesse en imprimant des morceaux de papier sans valeur ou en ajoutant des zéros sur un ordinateur. Cette fois-ci, les banquiers centraux réaliseront qu’ils ne peuvent résoudre un problème d’endettement en y ajoutant d’autres dettes. Et botteront en touche en disant que c’est à l’Europe de faire un vaste plan de relance budgétaire et tant pis pour les 3%. On verra à ce moment la position des allemands obsédés par l’ordolibéralisme et la retraite de leurs vieux qui ne cesse de diminuer. Nous en reviendrons à la sempiternelle question : les allemands seront-ils prêts à payer pour les fainéants d’Europe du Sud ???

     

    Exemples de gestes barrières
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