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mutation - Page 5

  • SYMPATHY FOR THE DEVIL

     

    Enorme note de Varoufakis l'ancien ministre des finances Grec (et mon chouchou)

     

    Il n’est jamais facile de se réveiller en apprenant que le modèle économique de votre pays est défaillant. Il est difficile de reconnaître l’évidence : que vos dirigeants politiques vous avaient soit trompé, soit menti lorsqu’ils vous ont assuré pendant des décennies que votre niveau de vie durement gagné était en sécurité. Que votre avenir immédiat repose maintenant sur la gentillesse d’étrangers déterminés à vous écraser. Que l’Union européenne, en laquelle vous aviez placé votre confiance, s’était livrée à un exercice de dissimulation permanent. Que vos partenaires de l’UE, à qui vous appelez maintenant à l’aide, vous considèrent comme un méchant dont la comédie est attendue depuis longtemps. Que les élites économiques de votre pays et au-delà cherchent de nouveaux moyens de s’assurer que votre pays reste coincé. Que vous devez endurer des changements massifs et douloureux pour vous assurer que rien ne change.

    Les Grecs connaissent ce sentiment. Nous en avons fait l’expérience dans nos os au début de 2010. Aujourd’hui, ce sont les Allemands qui font face à un mur de condescendance, d’antipathie et même de moquerie. Aussi ironique que cela puisse paraître, aucun Européen n’est mieux placé que les Grecs pour comprendre que les Allemands méritent mieux ; que leur situation actuelle est le résultat de notre échec collectif européen; et que personne – encore moins les Grecs qui souffrent depuis longtemps, les Italiens du Sud, les Espagnols et les Portugais (les PIGS comme on nous appelait autrefois) – ne bénéficie de la schadenfreude.

    Sympathie pour l’Allemagne par Yanis Varoufakis - Project Syndicate (project-syndicate.org)

  • Approved by Necronomie

     

     

     

    social ranking,controle social,enfer,bulle verte sousmission,domination,mutation,crise et mutationSi l’on ne rompt pas radicalement avec l’imaginaire dominant (et des dominants), on s’expose à une reprise en main autoritaire de la société, une sorte de réforme par le haut, qui donnerait un minimum de sécurité aux pauvres en échange de leur soumission ; le revenu universel serait une bonne solution en ce sens, avec les contreparties en termes de contrôle social, bien sûr, du genre social ranking écolo et social où chacun surveille tout le monde et réciproquement et vérifie que l’on se conforme bien aux injonctions du politically & ecologically correct (cf. Mara Hvistendahl, Bienvenue dans l’enfer du social ranking, 2018).





  • Résumé d'été (être ou avoir été ?)

    La société contemporaine légitime l’universalité d’une vision unique de la vie, en l’imposant aux sens et à la conscience de tous, via une sphère de manifestations audio-visuelles, bureaucratiques, politiques et économiques, toutes solidaires les unes des autres.

    Guy Debord



    Les journalistes ne comprennent plus du tout l'info pas plus que les éco non nécro

    Tout le monde s'affole sur Uber en disant que Uber ce n'est pas si rentable que cela. Visiblement aucun d'entre eux n'a lu ou compris le business model d'Uber.

    Ce qui fait la valorisation d'Uber c'est que la part du travail dans la valorisation n'est pas importante et le sera de moins en moins comme annoncée. Une plate forme logicielle qui n'emploie que des indépendants flexibles et qui a terme pilotera des voitures autonomes.

    Nous sommes donc précisément dans le cœur de la nécronomie à savoir la Domination du travail mort.

    Depuis les années 80, le capital ne se valorise plus par le travail ou très peu.

    Tout ceux qui ne travaillent pas dans des sociétés où le processus est valorisé par la biais du capital fictif resteront crevards toute leur vie.C'est la raison pour laquelle les gens ne veulent plus travailler dans certains secteurs notamment éducation nationale et Santé qui ont été les premières victimes de la révolte des Élites qui ne veulent plus financer ces sujets qui seront laissés au privé. Les néo-libéraux se battront jusqu'à la dernière parcelle de privatisation. Quant aux commun des mortels, ils loueront....

    En vérité, nous nous rapprochons doucement et cela va s'accentuer avec la mutation du modèle des pays en voie de développement ce que l'on appelle le dualisme productif avec en haut des gens avec des métiers high tech (digital, transition éco) et d'autres en bas des métiers ancestraux C'était le rôle autrefois de l'industrie de stabiliser l'enemble mais bon on en a plus beaucoup d'où le pipoti pipota de la Réindus(heureusement il y a findus) qui sera pour l'essentiel de l'automatisation et de la robotisation donc du travail mort histoire d'être concurrentiel dans l'hypermondialisation à moins que le consommacteur accepte de payer cinq fois plus cher le produit parce qu'il a un autocollant vert ou made in France.

    La « pandémie » était un canot de sauvetage lancé vers une économie en train de se noyer. À proprement parler, il s’agit d’un événement monétaire visant à prolonger la durée de vie de notre mode de production axé sur la finance et en phase terminale. Avec l’aide du virus et maintenant de la guerre sans guerre, le capitalisme tente de se reproduire en simulant des conditions qui ne sont plus disponibles.

    En faisant appel à notre sentiment personnel de culpabilité pour avoir « détruit la planète », les confinements climatiques à venir sont la continuation idéale des restrictions Covid. Si Virus était l’apéritif effrayant, une généreuse portion de l’idéologie de l’empreinte carbone mélangée à la rareté de l’énergie est déjà servie comme repas principal. Un par un, nous sommes persuadés que notre impact négatif sur la planète mérite d’être puni ( le châtiment des neufs orifices). D’abord terrifiés et enrégimentés par le virus et maintenant honteux d’avoir nui à la Terre Mère, nous avons déjà intériorisé le commandement environnemental : notre droit naturel à la vie doit être gagné par le respect des diktats écologiques imposés par le Fonds monétaire international ou la Banque mondiale, et ratifié par les gouvernements technocratiques avec leur police. C’est le réalisme capitaliste dans ce qu’il a de plus cynique.