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mutation - Page 8

  • La «réinitialisation» mondialiste échoue-t-elle? Les élites ont peut-être surjoué leur main

    Les gouvernements sont actuellement dans les médias affirmant que les vaccins «ne seront pas obligatoires». Ceci est un mensonge. En même temps, ils mettent en place des mandats pour vous obliger à prouver que vous êtes vacciné afin de vous rendre dans les lieux publics et même d'aller travailler. En gros, vous prenez le vaccin ou vous mourez de pauvreté

    Brandon Smith

     

    Un article d’un ami nécronomiste américain dont je publie le début avec son autorisation et que je vous invite à retrouver dans intégralité. Brandon et ses amis se battent ardemment pour faire échouer l’agenda globaliste. Vous constaterez qu’en ce qui le concerne il ne parle pas des zombies comme moi mais des vampires ! Autre différence, il est stagflationniste et moi comme vous le savez stagdéflationniste. Mais j' aime bien la conclusion de son article : Je vois des manifestations dans des États verrouillés comme le Michigan, la Californie et New York. Je vois des manifestations de masse en Europe. Je vois le schéma de réinitialisation exposé et la vérité s'introduire dans le courant dominant. Je vois quelque chose monter à la surface, et je sens l'odeur de la poudre à canon de la rébellion, et j'aime ça

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  • Tout le monde à poil !!!

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    Dans le cabaret de la mondialisation, l’État se livre à un strip-tease au terme duquel il ne conserve que le minimum indispensable : sa force de répression. Sa base matérielle détruite, sa souveraineté et son indépendance  annulées, sa classe politique effacée, l’État-nation devient un simple appareil de sécurité au service des méga-entreprises...

    Les nouveaux maîtres du monde n’ont pas besoin de gouverner directement. Les gouvernements nationaux se chargent d’administrer les affaires pour leur compte

     

    Il est évident que l’on n’attend plus de l’État, dans sa condition actuelle, qu’il accomplisse la plupart des fonctions qui étaient autrefois considérées comme leur raison d’être. Il y a cependant une fonction qui, plus que toutes les autres, a été visiblement abandonnée par l’État orthodoxe, ou qui lui a été arrachée, celle qui consiste à maintenir l’« équilibre dynamique » que Castoriadis décrit comme « l’égalité approximative des rythmes d’augmentation de la consommation et d’élévation de la productivité » — cette tâche qui a conduit régulièrement les États souverains à interdire certaines importations ou exportations, à imposer des barrières douanières, ou à stimuler la demande intérieure à la manière keynésienne. Dès que l’on évoque désormais une relance par la demande, des économistes se lèvent pour affirmer que les gens achèteront des produits étrangers et pas des produits français et que cela ne profitera pas à notre économie. Comme si nous étions responsables d’avoir abandonné des pans entiers de nos économies. De même lorsqu’on évoque les fameuses relocalisations, on évacue que pour des questions de coûts, ces nouvelles tâches relocalisées puissent être effectuées en toute légalité par des travailleurs détachés. Je précise que je n’ai rien contre les travailleurs détachés dans le 93 où je vis, nous en avons pléthores et ils n’ont pas une vie facile à vivre agglutinés dans des studios, loin de leurs proches. Dans tous les PMU du 93, vous trouverez une roumaine derrière le bar, car à 450 euros le salaire moyen en Roumanie, cela vaut le coup de faire un boulot aussi dur qu’aucune française n’accepterait de faire. Le contrôle d’un tel « équilibre dynamique » échappe aujourd’hui totalement aux moyens et même aux ambitions de l’écrasante majorité des États que l’on peut encore appeler souverains (du strict point de vue du maintien de l’ordre).

    En ce sens, la crise mondiale ne représente rien de nouveau. En même temps, l’intensité de la crise et la profondeur du fossé entre la richesse sociale produite, qui pourrait potentiellement servir à satisfaire l’ensemble des besoins humains, et l’appauvrissement de larges segments de la population marquent la fin de l’ère du libre marché ou du capitalisme libéral. Elles indiquent que  la forme économique présente est incapable d’utiliser, au profit de tous les membres de la société, les forces qu’elle développe. Parce que ce développement n’est pas historiquement contingent mais qu’il résulte de la dynamique même du capitalisme libéral, toute tentative de reconstituer une organisation sociale fondée sur les mécanismes de l’économie libérale se révèle vouée à l’échec. Tout indique qu’il est inutile de chercher à rétablir les conditions techniques, économiques et socio-psychologiques d’une économie de libre marché.

    Bien que le capitalisme libéral ne puisse pas être reconstitué, il a engendré la possibilité d’un nouvel ordre social qui pourrait résoudre les difficultés de l’ancien : la dialectique des forces productives et des rapports de production qui sous-tend le développement du capitalisme de libre marché a rendu possible l’économie planifiée. Cependant – et c’est le tournant décisif –, cette économie n’est pas socialiste. Le laissez-faire et le capitalisme ne sont pas nécessairement identiques et la situation économique peut être stabilisée dans le cadre même du capitalisme par l’intervention massive et permanente de l’État dans l’économie comme c’est aujourd’hui le cas avec le chômage partiel, les prêts garantis par l’État, les dédommagements et toute la farandole des aides pour les entreprises qui sera en finale bien insuffisante et ne servira qu’à gonfler le bilan de nos banques de créances douteuses et comme il sera impossible de les recapitaliser dans les conditions de Marché, il faudra une nouvelle fois comme dab les sauver.

    Nécronomiquement votre

  • Redistribution du bas vers le haut (ruissellement à l'envers)

     

     L’économie américaine n’a connu qu’une très faible croissance depuis la dernière récession. Le boom des marchés boursiers est uniquement dû au fait qu’après la crise de 2007/08, la FED a injecté de vastes sommes d’argent dans le système et l’a donné aux grands investisseurs à des taux d’intérêt toujours plus bas.

    Bien qu’elle ait tenté d’endiguer ce flot d’argent entre 2015 et 2018, la tentative a échoué à la fin de 2018. Depuis lors, elle a encore baissé les taux d’intérêt à trois reprises et, avec son intervention sur le marché du REPO, elle a annoncé une nouvelle série de prêts bon marché aux grands investisseurs.

    Cette surabondance de liquidités fait en sorte que l’argent circule directement sur le marché boursier ou que les grandes entreprises rachètent constamment des actions et manipulent les prix de cette façon.

    Pour la population américaine, ce processus signifie avant tout une chose : la poursuite de l’explosion des inégalités sociales. Les bénéfices des marchés boursiers ne profitent pas aux grandes masses. Au contraire, l’impression de la monnaie fait en sorte que le dollar américain continue de se déprécier à long terme, c’est-à-dire que les revenus réels diminuent partout.

    Un excellent exemple de l’ampleur de la redistribution actuelle du bas vers le haut est fourni par la grande banque JP Morgan et son patron Jamie Dimon : le bloc d’actions de Dimon a connu une augmentation de valeur de plus de 250 millions de dollars au seul quatrième trimestre de 2019 à la suite des interventions de la FED – la même année où JP Morgan a licencié plusieurs centaines d’employés “ pour des raisons de coût “ au chômage.

    Macron n'a pas compris le ruissellement. Il s'est trompé de sens. Si l'on veut que le ruissellement fonctionne il suffit de pendre les pauvres par les pieds !!!