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russie - Page 6

  • SOUVERAINISME ET OR

    le monde éco a compris que l effondrement arrivait après la Présidentielle et que la cata est là

    puisque soit la BCE laisse filer l inflation jusqu’à 10 % en laissant l arbitrage entre les entreprises qui veulent préserver leur marge, les salariés qui veulent être augmentés et les ménages qui vont se faire siphonner

    soit elle tue l inflation en augmentant très fortement les taux d intérêt ce qui peut provoquer un crack boursier et immo, une récession et du chômage sans parler de la transition écologique et de notre appareil productif qui n'est absolument plus en phase

    il est clair que dans ce cas, faire de la France un acteur du business de l or est important :

     



    https://fr.businessam.be/la-france-a-discretement-transfere-tout-son-or-monetaire-de-letranger-vers-paris-pourquoi/

  • LE COUP DU BONNETEAU RUSSE

     

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    Tous les jours, c'est du Poutine bashing, on nous dit qu'il est fou, qu'il commet des erreurs stratégiques, qu'il est isolé, que nous allons le tuer économiquement en commençant par le rouble.

    On a même annoncé que Lavrov le ministre des Affaires Étrangères avait disparu ou était en partance pour les USA.

    Lavrov n'avait pas disparu ni en partance aux USA, il était à New Delhi

    La Russie a l’intention de proposer à l’Inde de rejoindre son système de messagerie SPFS pour les paiements libellés sur le taux de change rouble/roupie. Et au-delà de la question purement commerciale et d’échange (puisque New Delhi est l’un des deux clients alternatifs du gaz russe, avec la Chine, en cas de confrontation avec l’UE), c’est autre chose qui doit nous faire réfléchir.

    L’Inde, en fait, a fonctionné comme le guichet automatique de la Russie du 24 février à ce jour, garantissant un coup de pouce supplémentaire à +36% du rouble par rapport aux creux du 7 mars. En fait, l’Inde a payé le pétrole russe en dollars, avec lequel Moscou a acheté des roubles, forçant la demande intérieure de monnaie nationale. Après cela, New Delhi a racheté ces roubles pour payer plus de pétrole à la Russie. Un simple jeu d'écriture monetaire, cependant, capable d’annuler même le minimum de dommages syndicaux subis par l’économie par le régime de sanctions.

    Le coup de bonneteau russe....pas mal par un cinglé, cancéreux,boucher, parano, isolé...



  • Quand le Docteur Doom parle...on l'écoute...

    Les banques centrales devront continuer à jongler avec les objectifs incompatibles de maîtriser l’inflation tout en maintenant les taux à long terme (ou les écarts intra-zone euro) bas grâce à des politiques de maintien du bilan. Et pendant tout ce temps, les gouvernements continueront d’alimenter les pressions inflationnistes avec des mesures de relance budgétaire et des sanctions persistantes.

    Au fil du temps, le resserrement des politiques monétaires peut entraîner un ralentissement de la croissance ou une récession pure et simple. Mais un autre risque est que la politique monétaire soit contrainte par la menace d’un piège de la dette. Avec des niveaux d’endettement privé et public à des sommets historiques en pourcentage du PIB, les banquiers centraux ne peuvent prendre la normalisation de la politique que jusqu’à présent avant de risquer un krach financier sur les marchés de la dette et des actions.

    À ce stade, les gouvernements, sous la pression de citoyens mécontents, pourraient être tentés de venir à la rescousse avec des plafonds de prix et de salaires et des contrôles administratifs pour maîtriser l’inflation. Ces mesures se sont avérées infructueuses dans le passé (provoquant, par exemple, un rationnement) – notamment dans les années 1970 stagflationnistes – et il n’y a aucune raison de penser que cette fois serait différente. Au contraire, certains gouvernements aggraveraient encore les choses en réintroduisant, par exemple, des mécanismes d’indexation automatique des salaires et des pensions.

    Dans un tel scénario, tous les décideurs politiques se rendraient compte des limites de leurs propres outils. Les banques centrales verraient que leur capacité à contrôler l’inflation est limitée par la nécessité de continuer à monétiser les dettes publiques et privées. Et les gouvernements verraient que leur capacité à maintenir les sanctions contre la Russie est limitée par les impacts négatifs sur leurs propres économies (en termes d’activité globale et d’inflation).

    Il y a deux fins de partie possibles. Les décideurs politiques peuvent abandonner l’un de leurs objectifs, ce qui entraînera une hausse de l’inflation, une croissance plus faible, des taux d’intérêt à long terme plus élevés ou des sanctions plus souples – accompagnées peut-être d’une baisse des indices boursiers. Alternativement, les décideurs peuvent se contenter de n’atteindre que partiellement chaque objectif, ce qui conduit à un résultat macroéconomique sous-optimal d’une inflation plus élevée, d’une croissance plus faible, de taux à long terme plus élevés et de sanctions plus souples – avec des indices boursiers plus bas et des monnaies fiduciaires dégradées alors émergentes. Quoi qu’il en soit, les ménages et les consommateurs ressentiront le pincement, ce qui aura des implications politiques à l’avenir.