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NECRONOMIE - Page 152

  • Le Maire sous extasy ?

    Visiblement nos amis déflationnistes américains ne partagent pas l'optimisme qui règne en France.

    En juin 2019, un titre de France 24 disait: L'augmentation de la dette française est `` inquiétante '', avertissent les auditeurs publics C'est à ce moment-là que le ratio dette / PIB de la France devait «atteindre 98,9%» en 2019. Maintenant, ici en avril 2021, on s'attend à ce que le ratio dette / PIB de la France atteigne 118% (peut-être plus) cette année. Voici un extrait d'un article de Reuters du 4 avril: Le déficit public de la France devrait atteindre 9% du produit intérieur brut (PIB) en 2021, a déclaré dimanche le ministre français des Finances Bruno Le Maire, contre une prévision précédente de 8,5% alors que le pays entame son troisième verrouillage national contre les coronavirus. Ce changement fait suite à une révision à la baisse des prévisions de croissance de la France de 6% à 5% pour cette année, en tenant compte de l'effet des nouvelles restrictions tout au long du mois d'avril pour lutter contre la pandémie COVID-19. Les écoles sont sur le point de fermer et les magasins non essentiels ont fermé. Le Maire, s'exprimant sur LCI TV, a déclaré que la dette publique de la France devrait atteindre 118% du PIB cette année, contre sa dernière prévision de 115%. Dans une autre estimation encore antérieure, Le Maire avait déclaré en décembre que la dette publique pourrait atteindre 122% du PIB. Comme de nombreux pays d'Europe, la France a investi des milliards d'euros pour soutenir les entreprises en difficulté avec des prêts garantis par l'État et les aider avec des loyers et des régimes de chômage partiel. La perspective du marché mondial d'Elliott Wave International en février 2021 offrait cet angle sur la dette publique français : la dette française vient d'exploser à près de 120% du PIB, tandis que le ratio dette / PIB de l'Allemagne a en fait baissé au cours de la dernière décennie. Comme nous l’avons déjà dit, des divergences comme celles-ci sont une recette pour des frictions qui finiront par mettre un terme à l’Union européenne telle que nous la connaissons. Nous n'arrêtons pas de tomber sur quelques récits mal avisés qui disent que les entreprises étaient bien préparées à la pandémie, que les économies ont franchi un cap et que ce n'est qu'une question de temps avant que les économies nationales ne reviennent aux taux de croissance d'avant la pandémie. Ce point de vue a été mis en valeur le mois dernier par un partenaire de services financiers d'un grand cabinet d'avocats britannique, qui a déclaré à Bloomberg: «Le fait que nous n'ayons pas vu d'échecs à grande échelle après 10 mois de perturbations témoigne, espérons-le, de la manière dont les règles en matière de capital et de liquidités ont fonctionné comme prévu. "

     À notre avis, c'est précisément parce que les entreprises avaient si peu de coussin que les gouvernements ont été contraints d'intervenir et de les soutenir en premier lieu.

     

     

  • Muzak

    MEHDI JPC.jpgEn exclusivité nécronomique

    les morceaux que vient d'enregistRer mon ami le philosophe Mehdi Belhaj Kacem aka MBK

    https://www.confort-moderne.fr/fr/journal/detail/BIENVENUE/437

  • Si j'étais complotiste (suite)

    crise et mutation,grande deconnexion,souveraineté populaire,souveraineté des peuples,europe,helicopter monnaie,BCE,lagarde

    En complément de ma note du 31 mars et à l’excellent commentaire de Gabelle sur le triangle de Karpman, je vais vous parler du trilemme de Rodrik.

    Le livre le Grand Reset cite une étude réalisée par un économiste de Harvard, Dani Rodrik, qui, en 2010, estimait que les trois notions suivantes sont incompatibles entre elles : Il s’agit d’une mondialisation forte (comme aujourd’hui), de la démocratie, et enfin de l’État-Nation.

    Dans son étude, Dani Rodrik dénomme cette incompatibilité : le «trilemne de la mondialisation». Le théorème de cet économiste, s’appuie sur la logique suivante : deux de ces trois notions peuvent cohabiter ensemble, mais pas les trois.

    Ainsi la démocratie et l’État-Nation cohabitent sans problème si la mondialisation est plutôt faible. Si la mondialisation et la démocratie se développent l’État Nation est réduit à peu de choses. Si la mondialisation et l’État Nation se développent, la démocratie est condamnée.

    Dans son livre, Klaus Schwab précise que cette analyse de Rodrik a été validée par plusieurs autres études. Il est donc démontré que la mondialisation forte l’emporte toujours sur l’État Nation ou sur la démocratie.

    L’Europe, connait l’étude de Dani Rodrik qui a plus de dix ans. Pourtant, elle s’acharne à créer, contre la volonté des peuples, une mondialisation la plus forte possible, associée à des accords d’investissements qui retirent des pans entiers de souveraineté aux peuples. Elle est donc parfaitement consciente des conséquences de sa politique pour les peuples.

    En agissant de la sorte, elle illustre la phénoménale influence des lobbies à Bruxelles. Pourquoi ?

    Parce que les grands gagnants du « trilemne » de Dani Rodrik, qui exigent de l’Europe cette mondialisation forte, sont les grands acteurs financiers et économiques. Ils ont déjà pris le contrôle de l’Europe, et agissent pour parvenir à la disparition des 27 États afin d’augmenter encore leur pouvoir. Les grands perdants sont les cinq cent millions de citoyens européens.

    Mon scénario pour la suite

    Alors comment appâter les citoyens et les faire adhérer au projet fédéraliste et à de nouvelles pertes de souveraineté ? La réponse est d’une simplicité enfantine : en leur donnant du cash. Les dirigeants de l’UE ont découvert que rien dans la charte de la BCE, ni dans aucun traité de l’UE, n’empêchait la BCE de créditer le compte bancaire principal de chaque adulte européen de 2 000 euros (2 350 dollars), pour un coût total ne dépassant pas 750 milliards d’euros. Tous les Européens, qu’ils soient allemands ou grecs, néerlandais ou portugais, recevant le même montant, l’interdiction par les traités de l’UE des transferts fiscaux et du renflouement d’un État membre par un autre n’a jamais été violée.

    Cela sera la marche vers la disparition de la souveraineté populaire et du minimum de démocratie qu’il nous reste et le ralliement des élites et des bourgeoisies mondialisées à l’État autoritaire. Ceci concernera comme j’ai eu l’occasion d’en parler le contrôle des revenus par le biais des monnaies digitales des banques centrales.