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  • Le désentrepreneurial

    société de contrôle,société disciplinaire,neoliberalisme,libéralisme,crise covid,coronavirus,stagdéflation,deflation,futurGilles Deleuze résumait ainsi le passage de la gouvernance disciplinaire au néolibéralisme contemporain : « L’homme n’est plus l’homme enfermé de sociétés disciplinaires, mais l’homme endetté de sociétés de contrôle. »

    Les néolibéraux ne concevaient plus l’ homoeconomicus comme le sujet de l’échange et du marché, mais comme un entrepreneur (de soi). Les techniques néolibérales ont été mises en place pour transformer le travailleur en « capital humain » qui doit assurer lui-même la formation, la croissance, l’accumulation, l’amélioration et la valorisation de « soi » en tant que « capital. Certes, le « travailleur  n’est plus considéré uniquement comme un simple facteur de production ; il n’est plus, à proprement parler, une force de travail, mais un capital-compétence, une « machine-compétences », qui va de pair avec un « style de vie, un mode de vie », une posture morale « entrepreneuriale » qui détermine une « forme de rapport de l’individu à lui-même, au temps, à son entourage, à l’avenir, au groupe, à la famille. Ainsi par un mécanisme de fausse valorisation de l’individu que l’on transforme en patron alors qu’il n’est de fait qu’auto-esclave, on optimise la productivité en diminuant les charges patronales, en développant une flexibilité, en éliminant les congés payés, les arrêtes maladie et tout ce qui faisait la sécurité du salariat. Tout ceci glissant vers la phase ultime l’Ubérisation et le paiement à la tâche.

     L’économie organise ainsi une précarisation économique et existentiel et qui est le nom nouveau d’une réalité ancienne : la prolétarisation, notamment des classes moyennes et des travailleurs des nouveaux métiers de ce qu’on appelait autrefois, avant l’explosion de sa bulle, la new economy et que l’on appelle maintenant les autoentrepreneurs ou les Ubérisés et autres employés de plateformes.

    Ce qui s’écroule avec la crise actuelle, c’est le projet politique de transformer tout le monde en « capital humain » et en entrepreneurs de soi. Transformer le travailleur en « capital humain » car ce sont les autoentrepreneurs qui ne sont ni libéraux, ni artisans ou commerçants qui sont en train de dégager massivement et sans que l’on puisse réellement les indemniser pour des pertes de chiffre d’affaire à part d’une somme dérisoire.

    Il faudra donc si l’on veut remplacer cette population et augmenter la productivité, en travaillant plus comme le souhaite le MEDEF, de nouveau recourir à des CDD à faible salaire et faire en sorte qu’avec des taux très faibles, ils puissent bénéficier du crédit.

     "Vous avez un tout petit salaire, ce n’est pas grave ! Endettez-vous pour acheter une maison, sa valeur augmentera et elle deviendra la garantie pour d’autres crédits. »

    Ce modèle, nous le connaissons. C'était celui des subprimes, c'était celui de la France des propriétaires de Sarkozy et je le décrivais longuement dans Crise et Mutation et que l’on peut résumer ainsi :

    « Salut les nouveaux esclaves ! »

  • Tout le monde à poil !!!

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    Dans le cabaret de la mondialisation, l’État se livre à un strip-tease au terme duquel il ne conserve que le minimum indispensable : sa force de répression. Sa base matérielle détruite, sa souveraineté et son indépendance  annulées, sa classe politique effacée, l’État-nation devient un simple appareil de sécurité au service des méga-entreprises...

    Les nouveaux maîtres du monde n’ont pas besoin de gouverner directement. Les gouvernements nationaux se chargent d’administrer les affaires pour leur compte

     

    Il est évident que l’on n’attend plus de l’État, dans sa condition actuelle, qu’il accomplisse la plupart des fonctions qui étaient autrefois considérées comme leur raison d’être. Il y a cependant une fonction qui, plus que toutes les autres, a été visiblement abandonnée par l’État orthodoxe, ou qui lui a été arrachée, celle qui consiste à maintenir l’« équilibre dynamique » que Castoriadis décrit comme « l’égalité approximative des rythmes d’augmentation de la consommation et d’élévation de la productivité » — cette tâche qui a conduit régulièrement les États souverains à interdire certaines importations ou exportations, à imposer des barrières douanières, ou à stimuler la demande intérieure à la manière keynésienne. Dès que l’on évoque désormais une relance par la demande, des économistes se lèvent pour affirmer que les gens achèteront des produits étrangers et pas des produits français et que cela ne profitera pas à notre économie. Comme si nous étions responsables d’avoir abandonné des pans entiers de nos économies. De même lorsqu’on évoque les fameuses relocalisations, on évacue que pour des questions de coûts, ces nouvelles tâches relocalisées puissent être effectuées en toute légalité par des travailleurs détachés. Je précise que je n’ai rien contre les travailleurs détachés dans le 93 où je vis, nous en avons pléthores et ils n’ont pas une vie facile à vivre agglutinés dans des studios, loin de leurs proches. Dans tous les PMU du 93, vous trouverez une roumaine derrière le bar, car à 450 euros le salaire moyen en Roumanie, cela vaut le coup de faire un boulot aussi dur qu’aucune française n’accepterait de faire. Le contrôle d’un tel « équilibre dynamique » échappe aujourd’hui totalement aux moyens et même aux ambitions de l’écrasante majorité des États que l’on peut encore appeler souverains (du strict point de vue du maintien de l’ordre).

    En ce sens, la crise mondiale ne représente rien de nouveau. En même temps, l’intensité de la crise et la profondeur du fossé entre la richesse sociale produite, qui pourrait potentiellement servir à satisfaire l’ensemble des besoins humains, et l’appauvrissement de larges segments de la population marquent la fin de l’ère du libre marché ou du capitalisme libéral. Elles indiquent que  la forme économique présente est incapable d’utiliser, au profit de tous les membres de la société, les forces qu’elle développe. Parce que ce développement n’est pas historiquement contingent mais qu’il résulte de la dynamique même du capitalisme libéral, toute tentative de reconstituer une organisation sociale fondée sur les mécanismes de l’économie libérale se révèle vouée à l’échec. Tout indique qu’il est inutile de chercher à rétablir les conditions techniques, économiques et socio-psychologiques d’une économie de libre marché.

    Bien que le capitalisme libéral ne puisse pas être reconstitué, il a engendré la possibilité d’un nouvel ordre social qui pourrait résoudre les difficultés de l’ancien : la dialectique des forces productives et des rapports de production qui sous-tend le développement du capitalisme de libre marché a rendu possible l’économie planifiée. Cependant – et c’est le tournant décisif –, cette économie n’est pas socialiste. Le laissez-faire et le capitalisme ne sont pas nécessairement identiques et la situation économique peut être stabilisée dans le cadre même du capitalisme par l’intervention massive et permanente de l’État dans l’économie comme c’est aujourd’hui le cas avec le chômage partiel, les prêts garantis par l’État, les dédommagements et toute la farandole des aides pour les entreprises qui sera en finale bien insuffisante et ne servira qu’à gonfler le bilan de nos banques de créances douteuses et comme il sera impossible de les recapitaliser dans les conditions de Marché, il faudra une nouvelle fois comme dab les sauver.

    Nécronomiquement votre

  • Muter ou Mourir ? La Grande Illusion du Grand Reset

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    Nous en sommes à un stade où les gens terrorisés sont favorables au couvre-feu. En clair l’autonomie qui nous était gracieusement accordée, notamment par les systèmes de communication de masse, n’est qu’un des « trucs » utilisés par une instance de contrôle pour faire en sorte que nous croyons notre des désirs qui sont en réalité les siens. Les mots portés par cette instance sont des mots d’ordre dont le programme d’action est simple : contagion et dépendance à un système qui s’effondre. Comme le dit ce bon docteur Benway le psychiatre des Démocraties de Marché : Le langage même est un virus. Nous sommes intoxiqués d’injonctions qui colonisent notre conscience et nous utilisent comme véhicules pour se déplacer d’un corps à un autre. Tester, Alerter, Protéger. Le contrôle est désormais co-produit par les contrôlés à travers des application comme STOP COVID ou son successeur TOUS ANTI COVID. Il prend donc appui sur la responsabilité individuelle et le devoir citoyen dont il fait ses carburants. Il est remarquable que la grammaire des virus ait le même ordre inaltérable que les commandements du capitalisme. Voici le cycle d’action d’un virus de la grippe ou du COVID : exposition – ATCHOUM – ::: sujet susceptible ::: accrochement du virus à la couverture de la cellule ::: réplication à l’intérieur de la cellule ::: réplication à l’intérieur des autres cellules ::: décharge des autres cellules ::: décharge du sujet pour s’attaquer à un autre sujet susceptible. Toute modification ou permutation de cet ordre fait perdre l’intention : l’infection n’a pas lieu ou s’arrête 

    La crapule capitaliste qui vous dit d’« atteindre & de toucher quelqu’un » avec un téléphone ou d’« être là » à 21 heures chez vous seul en face d’une satanée télévision ??) – ces pompeurs essayent de vous transformer en un pathétique petit pantin, fait de chair et de sang, disloqué & écrasé au sein de la machine ! Un pantin surendetté et malléable auquel il sera facile de vendre les mesures les plus impopulaires.

    Le FMI vient d’annoncer qu’une vaccination mondiale rapporterait 9000 Milliards de dollars. Un beau plan de relance pour éviter un Grand Effondrement !

    Depuis le début des verrouillages en mars 2020, peu ont contesté la justification du gouvernement pour imploser volontairement leurs économies et détruire des communautés et des sociétés - sur la base d'une supposition que le coronavirus pourrait tuer des dizaines de millions de citoyens.
    L'hystérie pandémique COVID-19 est utilisée comme cheval de Troie pour un agenda mondialiste issu du Forum économique mondial de Davos. Il s’appelle The Great Reset, et il a été conçu par des milliardaires d’élite censés provoquer un «changement social et économique».

    Le jeu final de créer l'illusion d'une urgence pandémique mondiale est d'inaugurer rapidement l'introduction d'une politique de 'Green New Deal' - où les milliardaires cherchent à restructurer notre système capitaliste en une nouvelle économie verte - promettant un monde meilleur pour nos enfants.

    Il s’agit en vérité tout simplement de faire décoller une nouvelle bulle et un nouveau moteur d’accumulation du capital.

    La fameuse bulle verte dont je vous parlais dans Crise et Mutation.Car, comme je le dis souvent, une mutation ne s'opère que contraint et forcé mais jamais de manière spontanée.Nous ne disposons que des choix qui ont été programmés pour nous.

    Nécronomiquement Votre