Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

crise - Page 13

  • LE CHÂTIMENT DES NEUFS ORIFICES

    Les crises successives que nous traversons sont le déclencheur de la mutation qui ne survient que contraint et forcé. En premier lieu, il s’agit de prendre en charge l’exposition financière potentiellement cataclysmique de la gestion de l’inflation qui y est associée. Depuis 2008, la planche à billet tourne à fond car vous le savez en période de crise même les billets font la planche (règle nécro). Très peu est allé dans l'économie réelle où les gens travaillent réellement.Sans quoi, nous serions logiquement dans l'hyperinflation. Mais le whateveritakes de Draghi puis le Koikilencoute de Macron et maintenant le plan de résilience mes fesses sans parler du financement de la transition écologique nous ont fait définitivement basculer.

    Tout cela avec le gigantesque endettement public et privé fait qu'il ne peut y avoir de machine arrière.


    Il suffit de noter que les banquiers centraux ne parviennent pas à augmenter les taux d’intérêt à 2%, alors que dans les années 1970, ils ont été portés à 20% pour lutter contre l’inflation. Je me souviens parfaitement de cette période puisque c'est celle qui m'a projeté à la rue car les loyers comme les denrées avaient augmenté. Christine Hagarde vient d'ailleurs d'annoncer qu'il n'y aurait pas d'augmentation des taux d’intérêts avant la quatrième trimestre.

    Cependant, comme le Covid puis la guerre nous le rappelle, les acrobaties financières de l’ampleur actuelle ne fonctionnent que sous couverture d’urgence : blocages, confinements, restrictions, etc. Le but de la dissimulation est double:

    1 Dissimuler le naufrage du Titanic (société du travail axée sur la finance).

    2. Coordonner la mise en œuvre d’une réinitialisation monétaire colossale basée sur la dépression économique et le contrôle centralisé de la vie des gens.

    Les conséquences du capitalisme d’urgence sont résolument biopolitiques. Elles concernent l’administration d’un surplus humain qui devient superflu pour un modèle de reproduction largement automatisé, hautement financiarisé et implosif. Les masses dépossédées et redondantes, ainsi que les non-conformes, sont les premières à être disciplinées par des systèmes de gestion de la pauvreté numérisés directement supervisés par le capital monopoliste. Le plan est de tokeniser le comportement humain et de le placer sur des registres blockchain gérés par des algorithmes. Et la propagation de la peur mondiale est le bâton idéologique parfait pour nous rassembler vers ce résultat.

    Allez une petite chanson pour finir des vieux poteaux punks les Stranglers. Ca s'appelle Nuclear Device

    The Stranglers - Nuclear device - YouTube

     

  • De retour

    Hello les zamis

    je suis de retour. L'opé déménagement s'est bien passée. J'ai opté pour un logement qui devrait me permettre d'économiser plus de 150 EUROS d'énergie en moins par mois.

    Voilà, comme je l avais ecrit dans Crise et Mutation, une mutation ne peut s'effectuer que contraint et forcé car le consommateur zombie ne mute pas spontanémént.

    La transition écologique, il va falloir la financer. Et comme je l ai dit encore récemment, tous les pretextes vont servir pour éviter de remonter les taux et continuer la planche à billet et tant pis si cela crée de l'inflation. Il faut éviter le krack. Vous le constatez d'ailleurs même avec une menace nucléaire, les bourses ne s'écroulent pas. Tout simplement parce les Marchés financiers ont compris que la fête du slip allait continuer avec l'argent gratuit. Et que le contexte géostratégique allait servir d'alibi.

    Mieux encore, apres le COVID, il fallait qq chose d'encore plus fort pour faire flipper les gens et là nous sommes servis. On va maintenant nous répéter que la crise energétique est là et qu'il n'y a aucun moyen pour combattre l augmentation des prix...vilain Poutine...C'est donc le moment idéal pour vendre la salade de la transition énergétique et le changement de monde accompagné par l'austérité.

    D'après mes infos, il se pourrait que Christine Hagarde soit la future premier ministre de Macron.

    Nous serions alors dans une configurarion comme l'Italie où Draghi l'ancien patron de la BCE a pris les choses en mains pour rassurer les Marchés et faire les fameuses réformes structurelles en clair l'austérité...

    Si tu ne vas pas à Lagarde, Laga1701_Lagarde.pngrde ira à toi...

    Je reviendra là dessus prochainement dés que je serai mieux installé...

  • Ils comprennent enfin

    hier y avait un podcast entre Krugman le nobel d economie et Summers fils de Nobel et futur nobel
     
    Mettre fin à un boom est toujours difficile"
     
    Et comment les choses vont-elles continuer maintenant, veut savoir le modérateur Brunnermeier : Krugman appartient-il à la "#TeamTransitory", ces économistes qui s'attendent à ce que l'inflation diminue bientôt, tandis que Summers appartient à la "#TeamPersistent", ces scientifiques qui pensent que l'inflation est venue pour rester ?
     
    Cela semble être la tendance.
     
    Quoi qu'il en soit, Summer dit qu'il pense que l'évaluation de la Fed selon laquelle une partie de l'inflation disparaîtra d'elle-même est très optimiste.
     
    En plus d'une forte demande avec des goulots d'étranglement dans l'offre, il existe désormais de nouveaux risques à la hausse pour l'inflation, par exemple en raison de tensions géopolitiques ayant des conséquences sur les prix de l'énergie.
     
    Krugman a souligné que les anticipations d'inflation en particulier jouaient un rôle important. Ici, il est important de regarder les modèles de comportement des gens. "Dans les années d'inflation des années 1970, tout le monde se comportait comme s'il y aurait une inflation permanente, et cela a conduit à l'inflation." Maintenant, le comportement n'est plus comme dans les années 70. Mais cela pourrait arriver : "Il faut être prudent là-bas." Cependant, l'économie américaine n'a pas besoin de relance supplémentaire : « Si j'étais la Fed, je plaiderais pour des hausses de taux d'intérêt. La question est de savoir combien et à quelle vitesse.
     
    Les deux économistes vedettes font évidemment peu de cas de la préoccupation de « dominance budgétaire », c'est-à-dire que la politique monétaire des banques centrales soit dominée par les intérêts des pays très endettés à des taux d'intérêt bas. Brunnermeier a écrit un livre à ce sujet. Cela pourrait être un risque théorique, mais tant que les taux d'intérêt post-inflation sont toujours négatifs, la pression sur la viabilité de la dette souveraine est faible, a déclaré Summers. Krugman a prononcé la phrase : "Les États-Unis ne sont pas la République de Weimar." Les inquiétudes concernant le développement des pays émergents très endettés ne sont désormais "pas une bonne raison d'être une colombe de la politique monétaire", c'est-à-dire de plaider pour une politique monétaire plutôt accommodante, a déclaré Summers.
     
    Dans tous les cas, les deux économistes s'attendent à ce que la banque centrale américaine relève ses taux d'intérêt à plusieurs reprises cette année.
     
    Cependant, cette manière de lutter contre l'inflation ne sera ni facile ni confortable pour la Fed, a souligné Summers.
     
    Il n'est pas possible pour la Fed de simplement lever doucement le pied de l'accélérateur, elle doit ralentir : « Mettre fin à un boom est toujours difficile."
     
    En France aussi on vient de caper que l'inflation n'est pas temporaire