Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

crise - Page 12

  • Anders for Ever

     

     

    une note de Marcel la feignasse Président de l'inaction française

     

    En mourant, l'homme n'accède pas à l'Olympe des produits calibrés, mais à l'Hadès des matières premières brutes, indignes — Par l'image, l'homme cherche à construire la dénégation de sa finitude : la vedette cinématographique entre dans l'éternité pour avoir consenti à devenir une pure image — La vedette fait facilement de la publicité pour une marchandise, car l'âne se frotte à l'âne : les immortels en famille !

    À notre époque, le but de l'existence consiste à produire des moyens — Le but assigné à un but est d'être un moyen pour les moyens : dès lors, on n'autorise plus qu'une critique qui s'attaque à l'adéquation opératoire du moyen, et en aucun cas une critique qui commence à raisonner en termes de buts — Les moyens justifient les fins

     La croyance dans le progrès était une croyance dans le caractère infini du processus, pétrie d'optimisme et ignorante de l'existence du négatif — La croyance dans le progrès rendait inutile d'imaginer l'avenir, qui se faisait tout seul : il faut à présent comprendre que rien ne se fait tout seul, mais que nous le faisons) — Dans le travail conçu comme valeur morale en soi, le travail lui-même justifie le produit (le résultat), au sujet duquel toute interrogation devient superflue : la production du pire est encore de la production, donc sacro-sainte — Comme il n'existe positivement aucun point de vue extérieur au travail, il n'en existe aucun où l'on sait ce qu'on fait, et ce qui se fait.

     

    Marcel fils putatif de Günther Anders



  • On a rien à Karcher

    Voici donc venue l'économie de guerre sans guerre. Après l'épisode COVID, La guerre en Ukraine a été la planche de salut du capitalisme qui ne veut ou ne peut pas renoncer à la morphine financière

    Comme je le dis souvent

    regle nécronomique

    Taux négatifs pour l'apéritif

    Déclaration de guerre pour le déssert

    Sauf que cette fois, c'est encore plus fort puisque c'est la guerre sans guerre et que cette économie de guerre ne peut plus être financée que par des flux de monnaie sans substance issus de la planche à billets car dans ce cas, il n'est pas aisé de vendre l'anticipation d'une survaleur future aux Marchés Internationaux. En période de crise même les billets font la planche.

    En fin de compte, l'économie de guerre sans guerre va servir à diriger la transition écologique financée par les pauvres qui n'ont qu'a changer leurs habitudes de consommation en stoppant d'accumuler des gadgets chinois et de bouffer de la junk food qui les rend obèse. Frugal attitude, sobriété heureuse, ramasser dans les poubelles est un modèle de comportement éco-responsable et éco-citoyen. Et un parfait exemple de soldat économique de la guerre sans guerre nouvelle forme de partouze sans sexe.

    Je vous l'ai toujours dit et je l'écrivais dans Crise et Mutation : une mutation ne se fait que contraint et forcé.



    Aux USA, ils semblent décidés à combattre l'inflation quitte a entrer en récession et à augmenter le chômage ce qui fera baisser l'inflation (et les salaires). Dans la mentalité, il vaut mieux sacrifier des emplois que laisser les classes moyennes et les classes populaires encore en piste se faire siphonner par l inflation.

    En Europe

    L'inflation va être stoppée par la récession mais les prix resteront haut car la hausse de l'énergie est tendancielle.

    Dépense massive dans l'armement, cela sera considérée comme un investissement dans une future guerre sans guerre et puis on va s 'acheminer vers les 125 % de dette sur PIB dans uns contexte stagflationiste et puis paaaf le Grand Splaash car à ce stade nous nous rapprocherons de la japanisation : le fameux châtiment des neuf orifices et comme vous savez on en sort pas....

     

  • Pipoti pipota

    Pendant les quatre premiers jours, le récit était celui d’un Poutine totalement victime de sa paranoïa d’encerclement et qui s’était trompé sur tous les mouvements stratégiques possibles sur le terrain. Le temps jouait contre Moscou, et, surtout, la résistance ukrainienne était digne du siège de Stalingrad mélangé au blitz de l’armurerie Rambo..

    Maintenant, arrêtez le film, rembobinez la bande et regardez par la fenêtre de la réalité. Premièrement, la résistance ukrainienne l’a été pendant quelques jours simplement parce que le Kremlin a décidé d’éviter une attaque à grande échelle et aveugle : s’il avait voulu et considéré comme acceptable – compte tenu du climat de condamnation mondiale – un décompte des morts hors de contrôle, Poutine aurait déjà pris tout le pays. La Tchétchénie rebelle et islamiste réduite à un cendrier reste un précédent vivant.

    Concernant la fameuse guerre économique, François Hollande préconise l'arrêt de l'achat d'energie à la Russie :

    Voulons-nous une inflation à 54% comme en Turquie, juste pour essayer de déloger Vladimir Poutine du Kremlin ? Nous sommes alors sur la bonne voie. Mais messieurs, la réalité est très différente de celle héroïque-résistante des nouvelles et des talk-shows. Et quand la crise bouillante éclatera tout court, je crains que toute cette solidarité – même au niveau des fonds du budget de l’UE – envers l’Ukraine, ne disparaisse comme la dernière neige sous le soleil printanier. Et il ne manque pas grand-chose. Si vous voulez vous convaincre que Poutine est en train de perdre et que l’OTAN triomphe, allez-y. N’oubliez pas d’éteindre la Playstation, cependant, lorsque vous avez terminé.