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recession - Page 10

  • Résumé avant détonation

    Aux USA

    Les prix de l’IPC (Indice des Prix à la Consommation) global ont bondi de 1,0 % (0,97 % non arrondi) en mai, dépassant les attentes du consensus d’une hausse de 0,7 %.

    • Les prix de l’énergie ont grimpé de 3,9 %, alors que les prix de l’essence ont atteint des niveaux records et que les prix des aliments augmentent de 1,2 %.

    • En glissement annuel, l’inflation mesurée par l’IPC global a atteint un nouveau sommet de 8,6 % en 40 ans.

     

    Pendant ce temps, le carburant est en hausse de plus de 75% en glissement annuel.

    L’inflation globale a été largement tirée par l’énergie et l’alimentation. Au milieu de la flambée des coûts de la nourriture, le poulet, les œufs, le lait et les cupcakes ont tous crié plus haut.

    Par conséquent, l’inflation s’est également incrustée dans les secteurs de services plus cycliques (p. ex., le logement). En fait, alors que l’inflation des biens est tombée à « seulement » 1,7 % en glissement annuel, la plus faible depuis septembre dernier, l’inflation des services est la plus élevée en plus de trois décennies, contribuant à 3,0 % des 8,6 % .



  • Casus Belli

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    Il est des gouffres et des exils économiques dont on ne revient pas. Des descentes lentes où l'économie minée se perd en ses relégations, s'alourdit d'hypothèques, s'endette et sombre. Un enchaînement sans fin, un cercle vicieux si jamais il y a en a eut un ; une succession inéluctable d’événements ; le désordre primitif en crée un second qui ne fait qu'aggraver le premier et conduit à un troisième,un troisième qui rend inévitable le quatrième et ainsi de suite jusqu'à soit atteint le plus bas et cela n'est pas encore le fond. Alors vient, la torture inhumaine de tout recommencer...

    La Fed et la BCE se prépare à ce grand renversement. Tout ce qu’il faut, c’est un casus belli qui peut être pipoter à l’opinion publique et pas seulement pour les initiés. Quelque chose de si drastique et impressionnant qu’il envoie des alarmes sur l’inflation et le pouvoir d’achat à la cave. Peut-être, une belle récession. De celles qui ont des arcs. Un casus belli si drastique qu’il fait d’une pierre les deux coups : comprimer la demande, espérant ainsi dégonfler certaines dynamiques et nécessairement bloquer toute tentative de normalisation de la politique monétaire.

    En clair, forcer les gens à moins consommer hors bulle verte, recréer du chômage tout en continuant la planche à billet pour protéger les actifs des hyper-riches et les banques.

    La crise économique c'est fantastique, la récession c'est la bonne ambiance...

     

  • Economie de guerre sans guerre : sobriété heureuse ou malheureuse ?

    Ça flippe en haut lieu

    Janet la hyène Yellen

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    Il y a encore peu de temps, nous allions mettre l'économie russe à genoux et faire s'effondrer le rouble.

    Pour foutre les jetons à tout le monde la secrétaire au Trésor américain, Janet Yellen la hyène est au top. Pressée de donner son avis sur la décision européenne d’imposer un embargo sur le pétrole russe, attendue immédiatement après le second tour des élections présidentielles française, Janet Yellen ancienne numéro un de la Fed a refroidit l’enthousiasme, arguant que nous devons être très prudents, lorsqu’il s’agit de la question des sanctions totales de l’Europe sur le brut russe, car une telle décision peut potentiellement entraîner plus de mal que de bien. Et encore une fois: imposer des sanctions, en fait, pousserait les oreilles et cela, de manière contre-intuitive, nous fait comprendre comment Moscou pourrait opérer une compensation sur les exportations plus faibles par une augmentation de la valorisation du baril qui se vendra sur d’autres marchés qui n’appliquent pas d’embargo.

    Bref, un suicide annoncé.


    Confirmé par le Fonds monétaire international, qui a  confirmé un impact grave de la guerre en Ukraine sur l’Europe, puisqu’elle frappe dans une période de reprise post-pandémique encore incomplète, un arrêt soudain des flux d’énergie en provenance de Russie entraînerait des pertes importantes pour de nombreuses économies européennes. En particulier, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni devraient à peine croître ou même se contracter pendant deux trimestres consécutifs cette année, déclenchant ainsi la soi-disant récession technique. 

    Alfred Kammer chef du Département du FMI (qui n'est pas un fonctionnaire du Kremlin.)

    Bon finalement, on a pas décidé de se saborder totalement et donc concernant le paiement en rouble la mesure initialement rejetée par l’UE semble avoir été validée si l’on en croit les annonces de plusieurs agences dont Reuters et le site The Telegraph selon qui, L’UE admet que les paiements en roubles pour le gaz de Poutine pourraient ne pas enfreindre les sanctions. Une annonce accueillie avec ironie par l’ancien président Dmitri Medvedev : « La Commission européenne a admis le paiement du gaz en roubles et estime que le décret du président russe peut quand-même être appliqué par les entreprises européennes. Nous apprécions la cohérence et l’intégrité de nos partenaires européens » a-t-il déclaré.