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ukraine - Page 8

  • LE COUP DU BONNETEAU RUSSE

     

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    Tous les jours, c'est du Poutine bashing, on nous dit qu'il est fou, qu'il commet des erreurs stratégiques, qu'il est isolé, que nous allons le tuer économiquement en commençant par le rouble.

    On a même annoncé que Lavrov le ministre des Affaires Étrangères avait disparu ou était en partance pour les USA.

    Lavrov n'avait pas disparu ni en partance aux USA, il était à New Delhi

    La Russie a l’intention de proposer à l’Inde de rejoindre son système de messagerie SPFS pour les paiements libellés sur le taux de change rouble/roupie. Et au-delà de la question purement commerciale et d’échange (puisque New Delhi est l’un des deux clients alternatifs du gaz russe, avec la Chine, en cas de confrontation avec l’UE), c’est autre chose qui doit nous faire réfléchir.

    L’Inde, en fait, a fonctionné comme le guichet automatique de la Russie du 24 février à ce jour, garantissant un coup de pouce supplémentaire à +36% du rouble par rapport aux creux du 7 mars. En fait, l’Inde a payé le pétrole russe en dollars, avec lequel Moscou a acheté des roubles, forçant la demande intérieure de monnaie nationale. Après cela, New Delhi a racheté ces roubles pour payer plus de pétrole à la Russie. Un simple jeu d'écriture monetaire, cependant, capable d’annuler même le minimum de dommages syndicaux subis par l’économie par le régime de sanctions.

    Le coup de bonneteau russe....pas mal par un cinglé, cancéreux,boucher, parano, isolé...



  • Quand le Docteur Doom parle...on l'écoute...

    Les banques centrales devront continuer à jongler avec les objectifs incompatibles de maîtriser l’inflation tout en maintenant les taux à long terme (ou les écarts intra-zone euro) bas grâce à des politiques de maintien du bilan. Et pendant tout ce temps, les gouvernements continueront d’alimenter les pressions inflationnistes avec des mesures de relance budgétaire et des sanctions persistantes.

    Au fil du temps, le resserrement des politiques monétaires peut entraîner un ralentissement de la croissance ou une récession pure et simple. Mais un autre risque est que la politique monétaire soit contrainte par la menace d’un piège de la dette. Avec des niveaux d’endettement privé et public à des sommets historiques en pourcentage du PIB, les banquiers centraux ne peuvent prendre la normalisation de la politique que jusqu’à présent avant de risquer un krach financier sur les marchés de la dette et des actions.

    À ce stade, les gouvernements, sous la pression de citoyens mécontents, pourraient être tentés de venir à la rescousse avec des plafonds de prix et de salaires et des contrôles administratifs pour maîtriser l’inflation. Ces mesures se sont avérées infructueuses dans le passé (provoquant, par exemple, un rationnement) – notamment dans les années 1970 stagflationnistes – et il n’y a aucune raison de penser que cette fois serait différente. Au contraire, certains gouvernements aggraveraient encore les choses en réintroduisant, par exemple, des mécanismes d’indexation automatique des salaires et des pensions.

    Dans un tel scénario, tous les décideurs politiques se rendraient compte des limites de leurs propres outils. Les banques centrales verraient que leur capacité à contrôler l’inflation est limitée par la nécessité de continuer à monétiser les dettes publiques et privées. Et les gouvernements verraient que leur capacité à maintenir les sanctions contre la Russie est limitée par les impacts négatifs sur leurs propres économies (en termes d’activité globale et d’inflation).

    Il y a deux fins de partie possibles. Les décideurs politiques peuvent abandonner l’un de leurs objectifs, ce qui entraînera une hausse de l’inflation, une croissance plus faible, des taux d’intérêt à long terme plus élevés ou des sanctions plus souples – accompagnées peut-être d’une baisse des indices boursiers. Alternativement, les décideurs peuvent se contenter de n’atteindre que partiellement chaque objectif, ce qui conduit à un résultat macroéconomique sous-optimal d’une inflation plus élevée, d’une croissance plus faible, de taux à long terme plus élevés et de sanctions plus souples – avec des indices boursiers plus bas et des monnaies fiduciaires dégradées alors émergentes. Quoi qu’il en soit, les ménages et les consommateurs ressentiront le pincement, ce qui aura des implications politiques à l’avenir.





  • PB de Maths

     

    Aujourd'hui ... petit problème d'arithmétique soumis par l'Ami Huzun du blog :

     

    L'Europe, bonne élève, veut se passer du gaz russe qui doit maintenant être payé en roubles sonnants et trébuchants.

    Elle décide donc de s'alimenter auprès de son protecteur et maître.

    En 2021, l'Europe a importé 155 milliards de mètre cube de gaz liquéfié (LNG en anglais)

    45% étaient en provenance de la Russie (les méchants)

     

    Question 01 : Combien de M3 ces 45% représentent-ils ?

    Réponse  01 : 69,75 milliards de mètre cube

     

    En admettant que la consommation est équitablement répartie tout au long de l'année :

    Question 02 : Quelle est la consommation mensuelle nécessaire ? Astuce : il y a 12 mois dans l'année

    Réponse  02 : 5,81 milliards de mètre cube

     

    Sachant que le plus gros bateau permettant le transport de gaz liquéfié, le Qatarmax, permet de transporter 266 000 mètre cube de gaz liquéfié :

     

    Question 03 : Combien faut-il de livraisons par Qatarmax pour livrer chaque mois les 5,81 milliards de mètre cube (réponse 02. Ouarf)

    Réponse  03 : 21842 livraisons (Astuce : utiliser la division)

     

    Question 04 : On admettra qu'il y a 30 jours dans le mois, combien cela fait-il de livraison par jour

    Réponse  04 : 704 livraisons par jour

     

    Sachant qu'il faut environ un jour pour décharger la livraison, on admettra que la construction de ports de déchargement a été anticipé avant-guerre (L'UE est prévoyante) et qu'il existe 704 ports de déchargement en Europe. Merci M. Bouygues

    Chaque jour, 704 Qatarmax arrivent et déchargent dans les 704 ports de déchargement.

    Une fois déchargé, ils  repartent vers Houston ou autre port des USA pour recharger.

    Le voyage prend en moyenne 18 jours aller et la même chose au retour et une journée de rechargement.

     

    Question 05 : Combine faut-il de Qatarmax pour assurer ces livraisons chaque jour

    Réponse  05 : Astuce (on multiplie 704*30 ) 21120 Qatarmax

     

    Sachant que l'on construit un Qatarmax en un an environ et qu'il existe 4 chantiers navals capable de les construire...

    Question 06 : Combien faut-il d'années pour construire la flotte de 21120 Qatarmax

    Réponse  06 : Astuce (on divise 21120/4 ) 5280 ans

     

    Actuellement, seul un chantier naval est capable de construire le Qatarmax

    Le Qatarmax nécessite des aciers spéciaux dus aux contraintes thermiques de transport de gaz liquéfié.

    Cet acier spécial a besoin de beaucoup de nickel. La Russie est un très gros exportateur de nickel.

     

    Question 07 : Quel argument allez-vous utiliser avec la Russie pour avoir des réductions sur le prix du nickel ?

    Réponse  07 : Soyez créatif. License Netflix, participation à l'Eurovision, ....

     

     

    https://www.iea.org/news/how-europe-can-cut-natural-gas-imports-from-russia-significantly-within-a-year

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Qatarmax