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ukraine - Page 5

  • Burn out sociétal



    Le Standard & Poor’s 500 est officiellement entré dans le marché baissier, à -20% des sommets qui ont conduit l’indice à rejoindre le Nasdaq (-30%) et le Russell 2000 (-28%). Une question de jours et même le Dow Jones (-16%) rejoindra le club, peignant une image de Wall Street qui semble au moins irréelle. Parce que net d’un effondrement digne de corrections récentes et beaucoup plus médiatiques, la situation en Ukraine garantit un écran de fumée résolument efficace. Bref, la panique des premières pages des journaux et les ouvertures des nouvelles semblent encore loin. Incroyablement.

    Bon nous en France, la guerre en Ukraine est passée derrière la woke culture, l'intersectionnalité sujets qui passionnent les médias. Je suis tombé l'autre jour à la télé sur Mme Rossignol la sénatrice qui interrogeait le fils Marc Dorcel au sénat Le pornocrate était liquéfié car il ne comprenait pas la question.

    voilà la question qu’elle a posé « Je suis allée voir sur votre site. Vous avez une rubrique interraciale et dans cette rubrique, j’ai trouvé le synopsis d’un film : Gina, Chloé et Cheryl vont vous montrer comment on s’occupe d’une grosse bite black. Avez-vous aussi des films dans lesquels on dit comment s’occuper de grosse bite blanche ? Si cette référence, assez claire, a des représentations selon lesquelles les hommes noirs seraient dotés d’attributs avantageux dans la nature… ne véhiculait pas de représentation raciste en faisant appel à l’anatomie des personnes noires. »

    Le covid a accouché d'un burn out sociétal et d'un état d'épuisement psychique des populations, c'en est une démonstration nécro....



  • Casus Belli

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    Il est des gouffres et des exils économiques dont on ne revient pas. Des descentes lentes où l'économie minée se perd en ses relégations, s'alourdit d'hypothèques, s'endette et sombre. Un enchaînement sans fin, un cercle vicieux si jamais il y a en a eut un ; une succession inéluctable d’événements ; le désordre primitif en crée un second qui ne fait qu'aggraver le premier et conduit à un troisième,un troisième qui rend inévitable le quatrième et ainsi de suite jusqu'à soit atteint le plus bas et cela n'est pas encore le fond. Alors vient, la torture inhumaine de tout recommencer...

    La Fed et la BCE se prépare à ce grand renversement. Tout ce qu’il faut, c’est un casus belli qui peut être pipoter à l’opinion publique et pas seulement pour les initiés. Quelque chose de si drastique et impressionnant qu’il envoie des alarmes sur l’inflation et le pouvoir d’achat à la cave. Peut-être, une belle récession. De celles qui ont des arcs. Un casus belli si drastique qu’il fait d’une pierre les deux coups : comprimer la demande, espérant ainsi dégonfler certaines dynamiques et nécessairement bloquer toute tentative de normalisation de la politique monétaire.

    En clair, forcer les gens à moins consommer hors bulle verte, recréer du chômage tout en continuant la planche à billet pour protéger les actifs des hyper-riches et les banques.

    La crise économique c'est fantastique, la récession c'est la bonne ambiance...

     

  • GUERRE SANS GUERRE ET TRANSITION NECROLOGIQUE

     l’Union européenne a dû jeter l’éponge sur le sixième paquet de sanctions, celui qui était également censé inclure le pétrole russe. Ursula Von der Leyen, après avoir quantifié en six mois la période de temps nécessaire à la mise en œuvre concrète de l’interdiction du pétrole brut, a jeté le masque, parlant de la volonté d’aller vite mais aussi de la nécessité de discussions qui durent encore quelques jours. Parce que non seulement le front de l’UE est apparu désuni et faible après l’accord forcé à l’exemption jusqu’à la fin de 2024 pour la Hongrie et la Slovaquie et jusqu’au 30 juin pour la République tchèque, mais, même, Viktor Orban a soulevé les enjeux et a clairement dit comment une interdiction énergétique russe serait justifiée comme  une bombe atomique sur l’économie hongroise.

    Cela dit, Prague a trouvé le courage et a à son tour demandé une prolongation de l’opt-out jusqu’à l’achèvement des travaux des pipelines alternatifs qui garantiraient des flux ’énergie plus importants. Durée estimée, entre 3 et 5 ansImpasse et Ursula Von der Leyen forcées de mettre un bon visage au mauvais jeu: Nous avons besoin de plus de jours de discussion mais nous sommes confiants quant au succès

    En résumé la guerre sans guerre c'est bien mais qui paye ??? Nous aussi on veut bien muter mais va falloir faire tomber la badoit...et pas que de la badoit si vous voulez que l'on vienne s'agglutiner dans votre prochaine bulle verte du monde meilleur...