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crise - Page 18

  • Néo libéralisme fin de partie

    coro.pngLes décisions étatiques de mise à l’arrêt de l’économie peuvent être au premier abord déroutantes. Comment une pandémie peut-elle produire de tels effets ? Pourquoi ce retour en force de l’État ? Comment les États ont-ils pu réaliser en quelques jours la mise à genoux du procès de valorisation de la valeur porté par des centaines de millions d’entreprises sur la planète ? Comment tout à coup, les États ont-ils paru reprendre les slogans du premier gauchiste venu, « nos vies valent plus que leurs profits », « blocage de l’économie » ? Comment la santé est-elle subitement devenue plus importante que le business as usual ?
    Si quelqu’un croyait encore que voter Macron, Mélenchon ou Le Pen faisait la différence, le moment est venu de se débarrasser de cette illusion. Les moments de crise nivellent de façon plus évidente encore les actions de l’État. Et pour l’avenir, la crise sera bien la règle.
    Le choc économique et social du « Grand confinement » est sans précédent depuis les années 1930. Le FMI prévoit une contraction de 3% du PIB mondial en 2020, la zone euro connaîtra une contraction de 7,5%, suivie du Royaume-Uni et des États-Unis, avec des replis respectifs de 6,5% et 6%, la Chine a vu une chute de son PIB de 6,8% au cours du mois de mars. Partout la crise économique, relevant d’un double choc de l’offre et de la demande, est déjà sociale : 11 milliards d’euros de perte de revenu pour les ménages en France sur le seul premier mois de confinement, notamment pour les personnes licenciées ou mises au chômage partiel, 26 millions de chômeurs aux États-Unis, près de 200 millions d’emplois en cours de destruction dans le monde réduisant considérablement les revenus de 1,25 milliard de personnes supplémentaires[39], un demi-milliard de personnes en train de rejoindre les 3,4 milliards d’habitants qui vivent déjà avec moins de 5,5 dollars par jour[40], 250 millions de personnes qui pourraient souffrir de la faim d’ici la fin de l’année[41], etc. Les populations les plus touchées sont celles des pays où le secteur informel est le plus important, et où il n’existe pas de capacité administrative ou financière d’offrir aux chômeurs des allocations ou de secourir les petites entreprises, des pays finalement où l’État ne peut endosser les habits d’administrateur du désastre que sous sa forme policière et répressive, en laissant mourir les infectés et les « superflus ».

  • Où est passé la demande ???

    Il n’y a pas besoin d’être un grand économiste pour se rendre compte de l’absurdité du travailler plus prôné par le MEDEF car ce n’est pas la peine de produire plus pour augmenter l’offre alors que la demande s’écroule. Presque tout ce qui serait fabriqué deviendrait immédiatement excédentaire en raison du chômage massif qui touche les peu qualifiés dans tous les secteurs mais aussi les hautement qualifiés dans les secteurs qui connaissent un effondrement systémique
    Il y aura un effet pauvreté qui profitera à quelques uns. Voici ce que va générer la crise en résumé

     - Une importante concentration de richesses,
      - la déstabilisation des petites et moyennes entreprises dans tous les grands secteurs de l’activité économique,        y compris l’économie des services, l’agriculture et l’industrie manufacturière.
      - la dérogation aux droits des travailleurs. Elle déstabilise le marchés du travail.
       - Elle comprime les salaires (et les coûts du travail) dans les pays dits « développés » à revenu élevé ainsi que        dans les pays en développement appauvris.
       -Travail: chômage massif chez les peu qualifiés dans tous les secteurs et chez les hautement qualifies dans les       secteurs connaissant un effondrement systémique de la demande.

    Les revenus s’écrouleront à mesure que les bénéfices s'effondreront, les petites entreprises fermeront leurs portes, pour ne jamais rouvrir, les gouvernements seront contraints de resserrer leurs dépenses avec la baisse des recettes fiscales, et quelle que soit la concurrence qui persiste, le prix du travail, des biens et des services baissera implacablement.
    La mondialisation a généré une hyper-spécialisation dans les économies locales et régionales, les privant de résilience. Toutes les économies exposées aux flux de demande d'une classe mondialisée de consommateurs avec un revenu discrétionnaire excédentaire connaitront d’énormes problèmes. C’est le cas par exemple de pays où le tourisme représente une part significative du PIB (Espagne, Croatie, France…) ou de ceux spécialisés l'extraction de matières premières.
    Toutes ces pays sont aujourd'hui confrontées à un effondrement structurel de la demande mondiale, et certaines n'ont pas d'économie locale diversifiée pour amortir le coup porté aux emplois, aux revenus, aux bénéfices et aux recettes fiscales.
    Concernant l’économie locale et le petit commerce
    des milliers de petites entreprises qui pourraient à peine survivre à une baisse de 20% des revenus sont confrontées à une baisse de 50% ou plus à perte de vue. Avec des coûts tels que le loyer, la main-d'œuvre, les frais, les taxes, un nombre énormément important de petites entreprises dans le monde ne peuvent survivre car leurs coûts restent élevés même lorsque leurs ventes chutent: les coûts sont fixes, les bénéfices glissent rapidement vers zéro et au-delà.

    Nécronomiquement votre

     

  • Moins que zéro


    taux sero,crise,cronavirus,covide 19,recesstion,dépression,très grande dépression,isolation,confinement,libertéSoyons clair les zamis nécro, au stade où nous en sommes, ce n’est ni le plan de relance européen ni la plan Marshall français qui permettront de sortir du bourbier déflationniste qui nous tend les bras. Même le trente ans américain n’y survivra pas. Nous évoluerons bientôt en territoire moins que zéro partout dans le monde avec pour unique moyen de s’en sortir ce que j’annonce depuis fort longtemps ; l’helicopter money, la distribution de cash gratuit à tous les citoyens comme cela s’est déjà produit à Hong Kong et se produira un peu partout. L’austérité ou le gommage des avantages sociaux du passé, le blocage des salaires pour cause de compétitivité, les réformes des retraites, la diminution drastique des allocs de toute nature ne sont pas des solutions pour faire repartir l’économie. L’évidence tombe sous le sens.
    Bien sûr certains ahuris continueront de prétendre que la distribution de cash auprès des citoyens serait susceptible de créer une inflation rapide qui ne pourrait plus être maitrisée et que si nous nous lançons dans ce process issu de la théorie monétaire moderne (MMT), nous risquons que les politiciens se servent de la planche à billet sans retenus. Mais qu’on fait jusqu’ alors les banquiers centraux avec le quantitative easing censé avoir sauver l’économie flageolante.
    Rien si ce n’est gonfler les bulles d’actifs immobiliers et actions. Rien n’est allé dans l’économie réelle ou les gens travaillent réellement mais cela a des conséquences graves sur leur niveau de vie et leur endettement : augmentation des loyers ou achat immobiliers sur des durées considérables dans un monde de précariat. On s’en fout si ils ne peuvent pas rembourser, on saisira leur bien, cela aura toujours un minimum de valeur qu’on vendra aux enchères. Qui peut encore être sûr d’avoir un boulot en 2021 ? Et chez les entrepreneurs qui échappera à la règle des 3D Dépôt de bilan Divorce Dépression ???

    Il faudra attendre le quatrième trimestre avant de pouvoir évaluer les dommages causés à l'économie . À l'heure actuelle, nous nous attendons à ce que l'économie continue de vaciller bien après la levée du confinement. Si un vaccin contre le coronavirus arrive au début de 2021, la croissance économique pourrait reprendre et nous pourrions nous retrouver avec une croissance du PIB en 2021. Cependant, une série de scénarios plus négatifs est également possible. Les retards dans la maîtrise du coronavirus pourraient être une des raisons. Mais l'impact économique indirect du confinement et des mesures de distanciation sociale qui en découlent ne doit pas non plus être sous-estimé. De nombreuses entreprises ne survivront pas ou n’accumuleront pas d’énormes charges d’endettement et de nombreux ménages subiront des pertes de revenus et d’emplois. Bien que les effets sur l'offre prévalent actuellement, les effets sur la demande peuvent durer des années.
    C’est la raison pour laquelle, les inégalités sociales déjà si criantes auant été éclairées d' un coup de projecteur monstrueux avec le covid 19, je pense que seul l’hélicoptère money pourra maintenir un semblant de cohésion sociale.
    Sinon ce qui restera des classes moyennes et les upperclass ont intérêt à se barricader dans des citadelles forteresses.

    Néconomiquement votre